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Actualités - CHRONOLOGIES

FESTIVAL - AL-BUSTAN- Ce soir, 20h30, à l’église - Mar Sassine de Beït-Méry - Pergolèse et Vivaldi célèbrent Marie

Sous la direction de Wladyslaw Klosiewicz, le Musicae Antiquae Collegium Varsoviense (l’ensemble instrumental d’époque de l’Orchestre de chambre de Varsovie), accompagné du soprano Marta Boberska et du mezzo soprano Dorota Lachowicz interpréteront ce soir trois compositions : les Stabat Mater de Vivaldi et Pergolèse ainsi que le Salve Regina de ce dernier. Si l’origine de l’hymne Salve Regina est inconnue, elle était chantée dès 1135 dans les processions de l’abbaye de Cluny. Les cisterciens, les dominicains puis les franciscains au XIIIe siècle ont définitivement adopté ce chant. À partir de cette période jusqu’à aujourd’hui, il fait partie du rite latin, récité à la fin de chaque office entre le Dimanche de la Trinité et l’Avent. Le Salve Regina a été composé dans les dernières semaines de la courte vie (26 ans) de Pergolèse. Même si l’œuvre n’est pas aussi sombre que le Stabat Mater, écrit à la même période au monastère franciscain de Pozzuoli, elle lui ressemble beaucoup, ne serait-ce que dans les toutes premières mesures. Il a été écrit à l’origine pour soprano, en ut mineur, mais il a été repris par les contraltos et, plus récemment, par les haute-contre. Liturgie et cantate profane La Stabat Mater, écrite aux portes de la mort par Pergolèse, en 1735, représente la première œuvre sacrée composée hors des normes de la musique savante d’église : elle se caractérise par une prédominance mélodique poussée et une grande légèreté dans la texture. Ce qui impressionne encore les critiques, c’est la façon remarquablement simple et intense avec laquelle s’exprime le pathos, celui de la Vierge au pied de la Croix. Rousseau, à propos du premier duo, Stabat Mater Dolorosa, a écrit qu’il s’agissait selon lui du «plus parfait et touchant qui soit sorti de la plume d’aucun musicien». Vingt ans plus tôt, Antonio Vivaldi donnait sa propre version de la Stabat Mater. À partir du chant grégorien composé au XIIIe siècle par Jacopone da Todi, il a composé, par rapport à la version de Pergolèse, un hymne beaucoup plus dominé par la douleur et la souffrance, exprimé par les tonalités mineures et les tempos lents dans tous les mouvements. De plus, Vivaldi a entièrement revu le texte initial : il n’a utilisé que dix strophes sur vingt, qu’il a redécoupées en neuf parties musicalement indépendantes. D’une certaine manière, son Stabat Mater se rapproche d’une cantate profane écrite pour un soliste. Le programme (environ 1h30 avec l’entracte) : – Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736), Salve Regina en fa mineur pour mezzo soprano et cordes : 1- Salve Regina ; 2- Ad te clamamus ; 3- Ad te suspiramus ; 4- Eia ergo, advocata nostra ; 5- Et Jesum benedictum ; 6- O clemens, o pia. – Antonio Vivaldi (1678-1741), Stabat Mater en fa mineur pour mezzo soprano, orgue et cordes : 1- Stabat Mater dolorosa ; 2- Cuius animam gementum ; 3- Pro peccatis sue gentis ; 4- Eja Mater ; 5- Fac, ut ardeat cor meum. – Giovanni Battista Pergolesi, Stabat Mater en fa mineur pour soprano, mezzo soprano, orgue et cordes : 1- Stabat Mater dolorosa (duo) ; 2- Cuius animam gementum (soprano) ; 3- O quam tristis et afflicta (duo) ; 4- Quae moerebat et dolebat (mezzo soprano) ; 5- Quis est homo (duo) ; 6- Vidit suum dulcem (soprano) ; 7- Eja Mater (mezzo soprano) ; 8- Fac, ut ardeat cor meum (duet) ; 9- Sancta Mater (duo) ; 10- Fac ut portem (mezzo soprano) ; 11- Inflammatus et accensus (duo) ; 12- Quando corpus (duo).
Sous la direction de Wladyslaw Klosiewicz, le Musicae Antiquae Collegium Varsoviense (l’ensemble instrumental d’époque de l’Orchestre de chambre de Varsovie), accompagné du soprano Marta Boberska et du mezzo soprano Dorota Lachowicz interpréteront ce soir trois compositions : les Stabat Mater de Vivaldi et Pergolèse ainsi que le Salve Regina de ce dernier. Si l’origine de...