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Actualités - CHRONOLOGIES

Crise sociale - Les enseignants du public et les employés des offices autonomes en grève pour 24 heures - Sit-in aujourd’hui devant le siège - du Conseil des ministres

Y a-t-il encore dans le pays un secteur que la crise économique n’ait pas gravement atteint ? Après les agriculteurs dont le tragique de la situation n’échappe plus à personne, c’est au tour à présent des enseignants du secteur public, des contractuels à plein temps de l’Université libanaise et des employés des offices autonomes (EDL, offices des eaux et des transports en commun) de protester contre «la politique d’atermoiement» adoptée par le gouvernement à l’égard de leurs revendications. Concrètement, quand les employés des offices se mettent en grève, ils s’abstiennent autrement dit de réparer tout dégât qui surviendrait dans les installations hydrauliques et électriques. Tous ces travailleurs observeront donc aujourd’hui une grève de 24 heures et un sit-in à 16h devant le siège du Conseil des ministres. Les employés de ces secteurs ont même souligné hier, dans un communiqué commun, leur détermination à recourir à l’escalade s’il n’est pas donné satisfaction à leurs doléances. Et elles sont nombreuses. Citons ainsi parmi ces revendications : le calcul des indemnités de fin de service sur base du dernier salaire perçu et la mise en application de la nouvelle échelle des salaires adoptée en faveur des employés des offices autonomes avec effet rétroactif. Mais c’est aussi l’ensemble de la gestion économique du gouvernement que les auteurs du communiqué ont critiqué de manière exhaustive. «Nos revendications sont justes et ne datent pas d’hier. Or nous n’avons trouvé aucun responsable disposé à entamer avec nous un dialogue sérieux de manière à régler le problème à l’amiable», souligne le communiqué. D’autre part, les grévistes ont tenu à justifier leur mouvement de protestation aux yeux de l’opinion publique, affirmant ainsi : «Nous défendons en fait les droits de l’écrasante majorité de notre peuple ainsi que les intérêts des catégories sociales aux revenus limités». Déplorant dans ce cadre que les responsables «cherchent à régler la crise économique au détriment de ces mêmes catégories au lieu de promouvoir la justice sociale en taxant les plus nantis», le communiqué ajoute : «Si les gouvernants avaient initié avec nous un dialogue positif, nous n’aurions pas été obligés d’observer la grève demain (aujourd’hui) et le sit-in qui aura lieu à 16h devant le siège du Conseil des ministres». Se défendant enfin de toute motivation politique à l’origine de leur mouvement, les grévistes ont menacé de recourir à l’escalade au cas où le gouvernement persisterait à faire la sourde oreille.
Y a-t-il encore dans le pays un secteur que la crise économique n’ait pas gravement atteint ? Après les agriculteurs dont le tragique de la situation n’échappe plus à personne, c’est au tour à présent des enseignants du secteur public, des contractuels à plein temps de l’Université libanaise et des employés des offices autonomes (EDL, offices des eaux et des transports...