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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

DOSSIER RÉGIONAL - La présence syrienne est nécessaire, réaffirme le chef du gouvernement - Hariri : « La paix presque impossible » avec Ariel Sharon s’il est élu

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri a estimé hier qu’une victoire du candidat du Likoud, Ariel Sharon, à l’élection du 6 février en Israël, rendrait presque impossible la réalisation de la paix au Proche-Orient. «Il sera difficile, voire même presque impossible que la paix avance avec Ariel Sharon. En tout cas, nous les Libanais, pensons que les perspectives de paix s’éloigneront», a déclaré M. Hariri dans une interview à la section arabe de la radio britannique BBC. «La stabilité de la région ne sera pas assurée. Un gouvernement dirigé par Ariel Sharon encouragera encore plus l’extrémisme car l’idéologie du candidat du Likoud va dans ce sens», a-t-il indiqué dans cette interview dont le texte a été rendu public par son bureau de presse. «Personne au Liban ne peut croire qu’Ariel Sharon puisse devenir un artisan de la paix. C’est un homme de guerre. Nous gardons de lui des souvenirs amers. Son nom est lié aux massacres de Sabra et Chatila, à l’invasion israélienne, à l’occupation de Beyrouth (par l’armée israélienne), et à toutes les souffrances qui s’en sont suivies», a-t-il ajouté. M. Hariri a par ailleurs refusé de lier la présence syrienne au Liban à la réalisation d’une paix régionale. «Les appels à un retrait syrien s’iinscrivent dans le cadre des chicaneries politiques. Notre position est claire. Le gouvernement est responsable de sa politique et c’est sur cette base qu’il a obtenu la confiance du Parlement. Nous estimons qu’il est inopportun d’ouvrir aujourd’hui le dossier de la présence syrienne qui reste temporaire et nécessaire. Nous l’avons dit. Les Syriens aussi», a-t-il dit, jugeant que cette présence «pourrait rester nécessaire même après la paix ou s’avérer inutile bien avant». Selon lui, la présence de l’armée syrienne «ne porte pas atteinte à l’indépendance et à la souveraineté du Liban, car il s’agit d’une armée qui a combattu à nos côtés, qui nous a aidés et dont nous avons besoin pour maintenir la stabilité».
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri a estimé hier qu’une victoire du candidat du Likoud, Ariel Sharon, à l’élection du 6 février en Israël, rendrait presque impossible la réalisation de la paix au Proche-Orient. «Il sera difficile, voire même presque impossible que la paix avance avec Ariel Sharon. En tout cas, nous les Libanais, pensons que les perspectives de paix...