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Actualités - CHRONOLOGIE

Les vieux réflexes d'espionnage ont la dent dure

Les vieux réflexes d’espionnage, datant de la guerre froide, ont la dent dure, ont reconnu mardi le vice-président américain Al Gore et le Premier ministre russe Sergueï Stepachine, interrogés sur une récente affaire révélée par la presse. «Il existe un tel problème», a reconnu M. Stepachine lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Gore au sortir d’une série d’entretiens. La presse américaine a récemment affirmé que les États-Unis ont prié les services de renseignement russes de réduire le niveau de leurs activités sur le territoire américain. «Il existe un accord entre les services spéciaux (américains et russes) pour que leur travail se fasse selon des normes convenables», a affirmé le Premier ministre, autrefois responsable du contre-espionnage. Les services de renseignement «ne doivent pas être autorisés à porter ombrage aux relations politiques» entre les deux pays, a-t-il poursuivi. M. Gore, pour sa part, a estimé que de telles affaires devaient se régler en privé, mais il a reconnu que «les attitudes changent lentement» et que les services de renseignement «ont recours à de vieux réflexes pour justifier de vieux budgets» datant de la guerre froide.
Les vieux réflexes d’espionnage, datant de la guerre froide, ont la dent dure, ont reconnu mardi le vice-président américain Al Gore et le Premier ministre russe Sergueï Stepachine, interrogés sur une récente affaire révélée par la presse. «Il existe un tel problème», a reconnu M. Stepachine lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Gore au sortir d’une...