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Actualités - CHRONOLOGIE

Appels à la reprise du dialogue

L’attitude intransigeante affichée par le Cabinet à l’égard des revendications du corps enseignant n’a pas manqué de susciter hier nombre de réactions mitigées dans les milieux officiels, parlementaires et syndicaux. Le Premier ministre Sélim Hoss a lancé un appel au dialogue avec le ministre de l’Éducation, Mohammed Youssef Beydoun, tout en invitant les instituteurs du secondaire à se départir de leur «négativisme». «Nous apprécions à sa juste valeur le rôle que jouent les enseignants au service de la société. Mais nous sommes également concernés par les élèves qui assument les conséquences du boycott de la correction des épreuves», a-t-il ajouté. Selon M. Hoss, le gouvernement ne peut pas non plus ignorer la situation dans laquelle se trouve le Trésor dans toute décision prise au niveau des salaires. De son côté, la présidente de la commission parlementaire de l’Éducation, Mme Bahia Hariri, a exhorté les enseignants à reprendre la correction des examens tout en souhaitant que le ministre Beydoun «se montre coopératif – comme il en a l’habitude – dans la recherche d’une solution». Prenant la défense des enseignants en estimant que «la menace ne convenait pas à l’autorité», le député Najah Wakim a notamment suggéré l’organisation d’un débat télévisé entre le ministère de l’Éducation et les enseignants en grève «afin que l’opinion publique sache qui a tort et qui a raison dans cette affaire». Par ailleurs, le député Boutros Harb a souligné la nécessité d’éviter à tout prix l’épreuve de force entre les deux parties concernées, lançant ainsi un appel au dialogue entre elles. La Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) a qualifié de «négative pour les libertés syndicales et surtout pour la liberté d’expression» la décision du Cabinet. La centrale syndicale a appelé le gouvernement à «mettre fin à la politique d’intimidation et à reprendre le dialogue avec les enseignants» dont elle soutient les «recommandations justes».
L’attitude intransigeante affichée par le Cabinet à l’égard des revendications du corps enseignant n’a pas manqué de susciter hier nombre de réactions mitigées dans les milieux officiels, parlementaires et syndicaux. Le Premier ministre Sélim Hoss a lancé un appel au dialogue avec le ministre de l’Éducation, Mohammed Youssef Beydoun, tout en invitant les instituteurs...