Le Hezbollah a revendiqué hier une attaque à l’explosif contre un convoi militaire israélien et affirmé avoir fait des victimes dans les rangs de l’armée israélienne qui, en revanche, n’a pas fait état de morts ou de blessés. La Résistance islamique, branche armée du Hezbollah, a précisé dans un communiqué à Beyrouth avoir fait exploser vers 15h une charge de très forte puissance au passage du convoi en territoire israélien, sur une route longeant la frontière internationale entre le Liban et l’État hébreu. Une carte distribuée par la formation intégriste indique l’emplacement de l’engin piégé entre les positions de Dahr el-Jamal et Raheb, à la lisière du secteur occidental de la zone occupée par Israël. La formation intégriste affirme qu’«un véhicule a été touché de plein fouet et tous ses occupants ont été tués ou blessés». Une source militaire à Jérusalem a déclaré de son côté que la charge dissimulée dans les barbelés bordant la frontière internationale, a explosé, sans faire de victimes, au passage d’un autobus transportant des soldats israéliens d’une position à une autre le long de la frontière, face à la zone occupée par Israël au Liban-Sud. L’attaque s’est produite près du village israélien de Zarit, dans le nord-ouest de la Galilée, selon la même source israélienne. Le rythme des attaques du Hezbollah a nettement baissé d’intensité ces dernières semaines, notamment après les bombardements israéliens qui ont visé le 24 juin l’infrastructure au Liban.