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Actualités - CHRONOLOGIE

Salam fustige le gouvernement

M. Tammam Salam, député de Beyrouth, a surpris quelque peu les observateurs par les critiques particulièrement acerbes qu’il a adressées au gouvernement. M. Salam souligne au début de son intervention que le débat devrait porter surtout sur la situation du gouvernement plutôt que sur le projet de budget qui ne constitue, précise-t-il, qu’une partie d’un problème plus global. Affirmant qu’il cherche à refléter les craintes et les inquiétudes de la population quant à l’avenir du pays, M. Salam déclare sans détours : «Si la situation demeure inchangée, le pays n’aura plus à se préoccuper du sort du gouvernement, car il sera noyé sous les problèmes qui s’accumuleront dans tous les domaines». «La question qui se pose est de savoir où nous allons, souligne le député de Beyrouth. Cette question n’est pas posée dans le vide. Elle est fondée sur les atermoiements, la négligence et la confusion qui ont marqué l’action du gouvernement. Ce dernier n’a pas réussi à concrétiser le slogan de salut et de changement qu’il a lancé au cours des premiers mois. Bien au contraire, son action s’inscrit en porte-à-faux avec ce slogan. De là où il voulait œuvrer pour le salut et le changement, le gouvernement se débat dans ses erreurs et égarements qui ne cessent de s’accumuler. Le gouvernement donne l’impression qu’il expédie les affaires courantes». «En l’absence d’une vision d’avenir claire, non seulement on se demande où l’on va, mais les différents milieux se demandent aussi jusqu’à quand une telle situation pourrait durer, ajoute M. Salam. Jusqu’à quand se poursuivront les agissements impulsifs et improvisés qui ne font qu’envenimer l’atmosphère».
M. Tammam Salam, député de Beyrouth, a surpris quelque peu les observateurs par les critiques particulièrement acerbes qu’il a adressées au gouvernement. M. Salam souligne au début de son intervention que le débat devrait porter surtout sur la situation du gouvernement plutôt que sur le projet de budget qui ne constitue, précise-t-il, qu’une partie d’un problème plus...