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Actualités - CHRONOLOGIE

LIBAN-SUD - Trente-cinq plaintes devant le groupe de surveillance Réunion mardi du comité d'avril après le feu vert de Barak

Le comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud tiendra mardi, au siège de la Finul à Naqoura, sa première réunion après avoir gelé ses rencontres pendant des semaines en raison de l’attitude de l’ancien gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, qui ne cachait pas sa volonté de torpiller les arrangements d’avril 1996. Le Liban a été informé de la décision israélienne de participer à nouveau aux réunions, et la date de mardi a été décidée après des consultations notamment des deux parrains du comité, la France et les États-Unis, selon des sources gouvernementales libanaises. Ces mêmes sources, citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleihane, précisent que Paris et Washington avaient obtenu du Premier ministre israélien Ehud Barak avant même son entrée en fonctions la promesse que son gouvernement accepterait de se faire représenter à nouveau aux réunions du comité. Barak a tenu ses promesses puisque la date de la réunion a été fixée 72 heures après sa prise de fonctions. L’ex-ministre israélien de la Défense Moshé Arens avait ordonné fin juin à la délégation israélienne de boycotter les réunions du groupe international et proclamé que le comité n’avait «plus aucune valeur car le Hezbollah les viole systématiquement». Les sources diplomatiques précitées indiquent que M. Barak a nommé un nouvel officier à la tête de la délégation israélienne au comité. Mais le nom du délégué israélien n’a pas encore été communiqué au représentant de la France, M. Laurent Rapin, qui préside actuellement le groupe. La délégation libanaise est consciente qu’elle ne pourra pas obtenir une condamnation d’Israël pour son agression du 24 juin qui avait fait neuf mort et 63 blessés, parce que les résolutions du comité sont prises à l’unanimité. Mais elle tentera de souligner la gravité de l’attaque israélienne, qui a pris pour cible des installations civiles et l’infrastructure dans les différentes régions libanaises, et ses conséquences négatives sur le processus de paix au Proche-Orient. Les délégués libanais mettront à la disposition des membres du comité des films vidéo et des photographies des sites détruits et des victimes des raids, ainsi que des éclats des missiles utilisés par l’aviation israélienne. Les sources susmentionnées ajoutent que la décision de Barak de participer à nouveau aux réunions du comité ne signifie en aucun cas qu’Israël est prêt à faire son mea culpa. Au contraire, les débats risquent de se poursuivre pendant plusieurs jours, d’autant que le comité est saisi de 35 plaintes, 14 libanaises et 21 israéliennes.
Le comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud tiendra mardi, au siège de la Finul à Naqoura, sa première réunion après avoir gelé ses rencontres pendant des semaines en raison de l’attitude de l’ancien gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, qui ne cachait pas sa volonté de torpiller les arrangements d’avril 1996. Le Liban a été informé de la décision...