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Actualités - CHRONOLOGIE

URBANISME Lorsque la municipalité traque les trottoirs et les arbres ...

Le gouvernement libanais avait reçu, en 1992, cent millions de dollars d’aide séoudienne pour reconstruire les trottoirs de Beyrouth détruits par la guerre. Certains citoyens avaient d’ailleurs critiqué cette initiative, à l’époque, estimant qu’il y avait d’autres priorités pour un pays sortant d’une longue guerre. C’était peut-être vrai, il y a sept ans, mais aujourd’hui, nul ne peut plus construire un immeuble sans prévoir l’aménagement d’un trottoir planté d’arbres, devenu symbole d’un environnement décent, voire d’une qualité de vie agréable. Ce n’est plus un luxe, mais une condition exigée par les municipalités pour accorder le permis de construire. Seule la municipalité de Hazmieh ne voit pas les choses ainsi. Non seulement elle n’impose pas aux constructeurs de prévoir des trottoirs, mais elle s’acharne à éliminer ceux qui existent déjà, avec leurs arbres verdoyants, pour enlever la seule touche gaie de cette jungle de béton qu’est devenue notre capitale. Ni arbres, ni pavés, ni plantes, ni ronds-points n’échappent aux plans d’urbanisme du nouveau conseil municipal. Sans compter les dérangements que cela peut occasionner aux passants et aux habitants des immeubles touchés par les nouveaux projets dont on n’a toujours pas compris la teneur. On ne peut que se demander s’il n’y a pas moyen de dépenser plus utilement l’argent des contribuables. Faut-il regretter l’époque où l’argent des municipalités était bloqué au ministère de l’Intérieur ?
Le gouvernement libanais avait reçu, en 1992, cent millions de dollars d’aide séoudienne pour reconstruire les trottoirs de Beyrouth détruits par la guerre. Certains citoyens avaient d’ailleurs critiqué cette initiative, à l’époque, estimant qu’il y avait d’autres priorités pour un pays sortant d’une longue guerre. C’était peut-être vrai, il y a sept ans, mais...