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Actualités - REPORTAGES

Élève de 6e à Notre - Dame de Jamhour

Le nouveau coordinateur des Nations unies et représentant du Pnud au Liban, M. Yves de San, est d’origine belge. Fils de diplomate, il décide «de faire un métier différent de son père mais qui donne aussi l’occasion de voir le monde», déclare-t-il. Il opte donc pour les Nations unies. «J’ai commencé comme stagiaire en travaillant sur un programme financé par la Belgique», indique-t-il. Docteur en Droit de l’université libre de Bruxelles, il entame sa carrière aux Nations unies en 1970. Il occupe plus tard des postes de responsabilité au Pnud dans plusieurs pays du monde, notamment le Niger, le Ghana, Trinidad et la Chine. Il retourne ensuite au siège du Pnud à New York où il remplit plusieurs fonctions, notamment celle relative à la planification stratégique au sein de la Division informatique du Pnud. Toujours aux Nations unies, il occupe des fonctions dans d’autres organismes mondiaux, comme le Fida (Fonds international pour le développement agricole) à Rome, et le secrétariat des Nations unies qui le nomme directeur du bureau du coordinateur spécial des Nations unies (Unesco) dans les territoires occupés. En 1992, M. de San devient, au sein du Pnud, le directeur adjoint de la nouvelle division régionale de l’Europe et du Commonwealth des pays indépendants. Avant d’arriver au Liban, il était le représentant du Pnud et le coordinateur des Nations unies en Arabie séoudite. De ses mandats auprès du Pnud M. de San se souvient surtout de deux pays qui l’ont marqué : le Niger et la Chine. Au Niger, il se rappelle d’une opération du Pnud, qui consistait à distribuer, à dos de chameaux, de l’aide humanitaire à la population. «C’est ainsi, dit-il, que j’ai fait le lien entre l’humanitaire et le développement». Il a été également fasciné par la culture du Ghana, un pays qu’il a visité à moto. C’est la Chine qui l’a vraiment émerveillé : non seulement à cause de sa culture très ancienne mais parce qu’après la révolution culturelle, les Chinois avaient tant soif de coopération internationale que tous les projets réussissaient. M. de San n’a pas choisi son poste au Liban. «Je voulais quitter les Nations unies», dit-il. «Non seulement je comptais tourner la page, mais aussi entamer un nouveau livre», poursuit-il. Il a caressé plusieurs projets, (devenir fournisseur de sites Web ou fonder une entreprise off-shore) qui restent sans suite. «Si j’avais réussi à les mettre en pratique, j’aurais moi-même fait de l’aide au développement», note-il en plaisantant. «Bien que je n’ai pas demandé mon transfert au Liban, j’ai accepté le poste et je suis très content d’être dans ce pays», indique le nouveau représentant du Pnud. Il se souvient d’avoir fait sa classe de 6e à Notre-Dame de Jamhour, alors que son père était ambassadeur de Belgique en Syrie. Soulignant que «les langues traduisent les cultures», M. de San indique avoir appris l’arabe à l’université et qu’il «a tout oublié de la langue mais pas la culture». Depuis son arrivée à Beyrouth, il est étonné par «le contraste qui existe entre la créativité et l’énergie de la société libanaise et le côté morose que l’on rencontre un peu partout», déclare-t-il. M. de San est marié à une musicienne chinoise qui vit aux États-Unis.
Le nouveau coordinateur des Nations unies et représentant du Pnud au Liban, M. Yves de San, est d’origine belge. Fils de diplomate, il décide «de faire un métier différent de son père mais qui donne aussi l’occasion de voir le monde», déclare-t-il. Il opte donc pour les Nations unies. «J’ai commencé comme stagiaire en travaillant sur un programme financé par la Belgique»,...