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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

LOI ÉLECTORALE - Débat entre représentants de différents courants Recommandations pour un scrutin démocratique

Le Comité libanais pour la paix civile a organisé un débat sur la loi électorale à la faculté des sciences économiques de la deuxième section de l’Université libanaise à Fanar. Les deux thèmes développés lors du débat étaient la relation entre les milieux social et politique au Liban d’une part et le système électoral, de l’autre, ainsi que le mécanisme du système électoral dans le pays. Après une minute de silence observée en mémoire des victimes du génocide arménien, le président du Comité libanais pour la paix civile Joseph Fadel a expliqué les raisons de la tenue de ce débat et mis en relief «le déséquilibre actuel et les divergences entre les différentes thèses avancées pour l’élaboration d’une nouvelle loi électorale». L’ancien ministre Albert Mansour, qui a présidé les deux sessions du débat, a insisté sur «la possibilité pour les participants de donner leur avis sur le système électoral le plus approprié au pays». C’était ensuite au tour du président du Centre libanais d’études légales et économiques Ibrahim Kanaan de prendre la parole pour mettre l’accent sur la «nécessité d’injecter un sang nouveau dans le corps politique libanais et d’autoriser l’action politique». Pour M. Karim Pakradouni, «les petite et moyenne circonscriptions ainsi que la combinaison des deux formules pour une qualification au niveau du caza sont toutes acceptables». De son côté, M. Toufic Hindi a affirmé que «toute nouvelle loi électorale doit respecter les dispositions des accords de Taëf et prévoir nécessairement un gouvernement d’union nationale pour superviser le déroulement des élections». Le président du conseil national du PCL Georges Haoui s’est prononcé pour un strict «contrôle des urnes» et affirmé que «le découpage électoral sur base du mohafazat constitue le prélude à une guerre civile». Le député Pierre Daccache a appelé l’État à «cesser toute ingérence pour tenter d’influer sur la volonté du peuple». M. Farid el-Khazen a qualifié d’échec le recours aux circonscriptions électorales élargies du fait de leur manque de représentativité. M. Nehmetallah Abi-Nasr a demandé que les naturalisés ne participent pas aux élections, et réclamé le droit de vote pour les Libanais résidant à l’étranger aussi que l’adoption de la carte électorale. En conclusion, une liste de recommandations a été publiée dont : – la promulgation de la nouvelle loi électorale neuf mois avant le scrutin; – la liberté du vote et de l’action politique; – des prérogatives élargies pour le Conseil constitutionnel ainsi que le droit d’autosaisie; – un plafond aux dépenses des campagnes électorales; – l’âge de vote à 18 ans; – la formation trois mois avant la date des élections, d’un gouvernement chargé d’en contrôler le bon déroulement; – une nouvelle répartition des sièges parlementaires conformément à l’accord de Taëf; – le vote des Libanais résidant à l’étranger auprès des différentes ambassades du Liban.
Le Comité libanais pour la paix civile a organisé un débat sur la loi électorale à la faculté des sciences économiques de la deuxième section de l’Université libanaise à Fanar. Les deux thèmes développés lors du débat étaient la relation entre les milieux social et politique au Liban d’une part et le système électoral, de l’autre, ainsi que le mécanisme du...