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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Des officiers favorables à un retrait sont empêchés de s'exprimer, accuse Beilin

Un député de l’opposition israélienne a accusé l’armée israélienne d’empêcher de hauts officiers, qui sont opposés à l’occupation du Liban-Sud, d’exprimer leur point de vue au Parlement et au gouvernement, rapporte l’agence israélienne Itim. Selon Itim, M. Yossi Beilin, du Parti travailliste, a affirmé lors d’un colloque sur la présence israélienne dans la zone occupée au Liban-Sud, que le ministre de la Défense et le chef d’état-major de l’armée préfèrent faire eux-mêmes les rapports sur la situation au Liban, aux réunions du Cabinet restreint et de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, et «éviter ainsi que n’y soient entendues certaines opinions». «Je sais qu’il y a de hauts officiers, qui ont souhaité se présenter à la commission et au Cabinet. Certains me l’ont demandé personnellement. J’ai demandé au président de la commission de les autoriser à se présenter devant nous, mais il n’a jamais été répondu favorablement à leur requête», a-t-il dit. M. Beilin, qui a été durant le précédent gouvernement le principal artisan des accords d’Oslo avec les Palestiniens, a souligné qu’il s’agissait d’officiers en service actif. «À la commission, nous n’avons jamais pu entendre la position de ces officiers, qui estiment qu’il y a lieu de se retirer du Liban», a-t-il ajouté. «Je suis convaincu que l’armée n’est pas intéressée à ce que les autres positions, celles qui sont justement professionnelles, soient exposées devant ceux qui prennent les décisions. On se contente de dire à ces derniers qu’il y a une position différente et minoritaire», a-t-il poursuivi. Interrogé, le porte-parole de l’armée n’a pas été en mesure de réagir à ces accusations. Vendredi dernier, le ministre de la Défense Moshé Arens avait écarté l’éventualité d’un retrait unilatéral du Liban-Sud. Cette question est devenue un des thèmes de la campagne pour les élections générales prévues en Israël le 17 mai, à la suite de l’intensification des attaques du Hezbollah, qui ont coûté la vie à huit Israéliens, sept soldats et un journaliste, depuis le début de l’année. Mardi dernier, le chef d’état-major, le général Shaoul Mofaz, avait affirmé que l’armée envisageait de transférer à l’Armée du Liban-Sud (ALS) certaines de ses positions dans le secteur où elle est présente. Mardi également, le quotidien Haaretz affirmait qu’Israël était prêt à un retrait du Liban avant les élections et à négocier avec la Syrie, après le scrutin, le sort du plateau du Golan.
Un député de l’opposition israélienne a accusé l’armée israélienne d’empêcher de hauts officiers, qui sont opposés à l’occupation du Liban-Sud, d’exprimer leur point de vue au Parlement et au gouvernement, rapporte l’agence israélienne Itim. Selon Itim, M. Yossi Beilin, du Parti travailliste, a affirmé lors d’un colloque sur la présence israélienne dans la...