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Actualités - CHRONOLOGIE

Yougoslavie - Incertitude sur le sort des 3 GI's et la suite des opérations L'Otan dans le flou (photos)

Alors que des informations contradictoires circulaient hier sur le sort des trois GI’s capturés en Serbie, certaines laissant croire à une issue proche, d’autres démentant tout progrès, les États-Unis se sont montrés catégoriques en affirmant qu’ils ne négocieront pas la libération de leurs soldats, refusant ainsi d’entrer dans ce qu’ils qualifient de «manipulation». Entre-temps, l’Otan semble avoir du mal à cerner les objectifs des Yougoslaves. Les frappes se sont même espacées jeudi. Entre négociations ou opérations terrestres, les hésitations vont bon train. Les trois soldats toujours détenus en Yougoslavie n’ont finalement pas été libérés jeudi après-midi. Le président du Parlement chypriote, Spyros Kyprianou, à peine arrivé à Belgrade, s’est vu annoncer par le vice-Premier ministre serbe, Vojislav Seselj, qu’il est «hors de question» de libérer les trois hommes. Un peu plus tôt, Belgrade avait démenti être impliquée dans cette affaire. Le problème des soldats américains n’est pas le seul chapitre avec lequel les Alliés ont du mal à déterminer la position des autorités de la RFY. Preuve en est le nombre de frappes qui a singulièrement diminué depuis 24 heures laissant planer un doute quant à la suite des événements: négociation ou intervention terrestre. Les décollages de la base aérienne américaine d’Aviano, au nord de l’Italie, principale base d’où partent les raids, ont été hier nettement moins nombreux que les autres jours. Aucun décollage n’a eu lieu en revanche sur la base d’Istrana jeudi depuis midi. Entre-temps, la possibilité d’envoi de troupes terrestres au Kosovo semble faire son chemin, même si elle n’est traitée encore que sur le mode spéculatif. À ce sujet, le Premier ministre français Lionel Jospin a affirmé jeudi que les forces de l’Otan «n’interrompront pas les frappes» contre la Yougoslavie. «Il faut comprendre que renoncer unilatéralement aux frappes serait figer la situation aux conditions de M. Milosevic», a-t-il déclaré. Mais il a également insisté sur le fait qu’une intervention terrestre serait «prématurée».
Alors que des informations contradictoires circulaient hier sur le sort des trois GI’s capturés en Serbie, certaines laissant croire à une issue proche, d’autres démentant tout progrès, les États-Unis se sont montrés catégoriques en affirmant qu’ils ne négocieront pas la libération de leurs soldats, refusant ainsi d’entrer dans ce qu’ils qualifient de...