Faits divers

Saisie de drogue à l’AIB Les agents de la douane à l’Aéroport international de Beyrouth (AIB) ont mis en échec une tentative de passage en fraude d’une quantité de drogue évaluée à 67,5 millions de livres libanaises. Une ressortissante brésilienne âgée de 22 ans, Luisa Araz, était arrivée à l’AIB lundi dernier, venant du Paraguay via Brasilia, Londres et Francfort. Ne retrouvant pas sa valise, elle était retournée le lendemain pour en prendre livraison. La fouille de la valise par les agents de la douane devait révéler qu’elle possédait un double-fond dans lequel avaient été glissés quatre sachets de nylon transparent contenant 2 700 grammes de cocaïne pure, estimés à 67 500 000 livres libanaises. Selon les agents de la douane, la drogue aurait valu le double de ce montant après traitement de la cocaïne pure en vue de sa commercialisation. Elle aurait alors été revendue au détail au prix de 100 mille dollars américains le kilo, soit 270 000 dollars, alors que le prix du kilogramme ne dépasse pas les 5 000 dollars américains dans le pays d’origine. Les agents de la douane ont procédé à l’interrogatoire du dénommé Edouard A. (né en 1970 à Abdel, au Koura) qui attendait la ressortissante brésilienne dans le hall de l’AIB, et qu’ils suspectaient de complicité avec elle pour l’avoir aidée à obtenir un droit d’accès aux bureaux de la douane. Sur avis du procureur général près la cour d’appel Fayçal Haïdar, Luisa et son complice présumé ont été arrêtés et déférés devant le bureau de lutte contre les stupéfiants pour complément d’enquête. Dans une première déposition faite au bureau de la douane, Luisa, qui portait le voile islamique et prétendait ne pas parler la langue arabe alors qu’elle en possédait les éléments de base, a affirmé que la valise saisie lui avait été remise par le dénommé Mohammed A. résidant au Brésil afin qu’elle la remette, au Liban, à une personne dont elle a nié connaître l’identité. Rixe armée à Hasbaya En date du 5 avril courant, une altercation a opposé les dénommés Sami Saïd Charaf et Raja Salman Abou-Dehn (âgés chacun de 26 ans) dans la région de Hasbaya (Liban-Sud). L’altercation a rapidement dégénéré et Abou-Dehn a tiré plusieurs coups de feu en direction de Charaf, l’atteignant à la joue. Charaf a été transporté à l’hôpital pour y recevoir les soins requis, alors qu’une enquête était ouverte pour connaître les circonstances exactes de l’incident et délimiter les responsabilités. Meurtrier de son oncle Pour des raisons personnelles et dans le cadre de vieux différends d’ordre familial, le dénommé Vartan Missak Sakayan (34 ans) a abattu son oncle Parsig Garabet Sakayan au cours d’une dispute à Anjar, caza de Zahlé, dans la Békaa, alors que lui-même était atteint d’une balle tirée par son oncle. Le cadavre de l’oncle devait aussitôt être transporté à la morgue de l’hôpital du Croissant-Rouge à Bar-Élias, alors que le blessé était transporté à l’hôpital al-Meiss à Chtaura. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de découvrir que les deux hommes ont été atteints par des balles tirées à partir d’un pistolet appartenant à Parsig Sakayan, lors de l’empoignade qui les a opposés. Le procureur général près la Cour d’appel de la Békaa Omar Hamzé s’est aussitôt rendu sur les lieux où il a procédé à la saisie de l’arme du crime, d’un chargeur, de neuf cartouches, d’une enveloppe vide et d’un étui contenant deux chargeurs et 27 autres cartouches. Les forces de l’ordre ont également perquisitionné la poissonnerie appartenant à Vartan Sakayan et y ont saisi un pistolet et deux fusils de chasse. Faux dollars à Bhamdoun Lors du passage d’une patrouille des FSI sur la place de Bhamdoun, le dénommé Hatem Sélim Naïm (35 ans) a révélé à son chef que Aïda Sami Asrawi (48 ans) lui avait confié la somme de 800 dollars américains en billets contrefaits pour qu’il les écoule contre une commission de dix pour cent. Les agents de l’ordre ont saisi 600 faux dollars et procédé à l’arrestation de Aïda Asrawi. Enquête en cours. Cambriolages Le dénommé Hassan Mohammed Fakih a porté plainte en date du 6 avril courant pour le vol avec effraction de son domicile sis à l’immeuble Hamdan et Attié à Haret-Hreik. Fakih a signalé qu’il s’était absenté trois jours durant de son appartement d’où des bijoux, des montres et des appareils électroménagers ont été volés, ainsi qu’une somme de 2 000 dollars américains en espèces. La valeur totale du butin a été estimée à 12 millions de livres libanaises. D’autre part, Albert Michel Gémayel (69 ans) a porté plainte auprès du poste de police de Bickfaya pour le vol avec effraction de son domicile. Les cambrioleurs ont emporté des bijoux, un poste de télévision, divers appareils électroménagers et des articles en ivoire évalués à cinq millions et demi de livres libanaises.