Audiovisuel - Comment subsister sans aide de l'Etat La Voix de la Charité s'interroge sur son avenir

«Exister, c’est s’exprimer et s’exprimer librement». C’est ce qu’a affirmé le directeur de La Voix de la Charité, le père Élie Nakhoul, dans le cadre d’une table ronde consacrée à l’information religieuse et à laquelle ont également participé le directeur d’an-Nahar, M. Gebran Tuéni, et le secrétaire général de Télé-Lumière, M. Antoine Saad. Dans son intervention, père Nakhoul a également affirmé qu’«exister, c’est être présent en tant qu’individus et qu’institutions, c’est participer activement à la vie et aux décisions, c’est se cultiver mutuellement et coexister dans le respect et l’égalité». «L’information chrétienne au Liban, a-t-il ajouté, s’est imposée avant même qu’il ne lui soit permis d’exister. Certaines institutions se sont imposées par la force, par la richesse, par le pouvoir, par l’argent ou par la politique ou par le pouvoir. La Voix de la Charité, quant à elle, s’est imposée par la charité et par les cœurs qui lui ont apporté leur appui. Elle s’est imposée dans les cœurs avant les lois et elle a élevé sa voix et vaincu par la justice». «La Voix de la Charité est la voix du Christ dans le monde entier et quiconque s’appuie sur le Christ ne peut être ébranlé», a encore dit le père Nakhoul. Après avoir ensuite remercié «toux ceux qui ont apporté leur appui à La Voix de la Charité, et particulièrement la LBC», le père Nakhoul s’est interrogé :«Comment de telles institutions vont-elles pouvoir subsister et affronter les défis du pouvoir et de l’argent, si le gouvernement ne tient pas ses promesses de leur allouer un budget spécial ?».