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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Tel-Aviv devrait s'entendre avec Damas, selon le chef de l'ALS Lahd : un retrait israélien seulement dans le cadre d'un accord (photo)

Le chef de l’Armée du Liban-Sud (ALS), le général Antoine Lahd, a affirmé hier qu’il n’envisageait de retrait israélien du Liban-Sud que dans le cadre d’un accord entre Israël et la Syrie, mais pas de manière unilatérale. «Nous avons compris que s’il doit y avoir un retrait, ce sera dans le cadre d’un accord», avec Damas, a-t-il déclaré à un petit groupe de journalistes, dont un reporter de l’AFP, à Madjadia, une base conjointe de l’armée israélienne et de l’ALS dans la zone de sécurité contrôlée par Israël au Liban-Sud. «S’il y a un accord (sur un retrait), il se fera clairement avec une partie influente et on sait qu’il s’agit de la Syrie», a-t-il poursuivi. «Pour l’instant il n’y a pas d’accord de retrait. On a souvent parlé de retrait, mais ce n’est pas le cas», a-t-il encore déclaré. «Tant que cette situation se poursuit, tout va bien», a ajouté le général, qui parlait en arabe, ses propos étant ensuite traduits en hébreu. Le général Lahd parlait avant une cérémonie marquant la fin de la formation d’un nouveau groupe de 47 officiers de l’ALS sur cette base de Madjadia, en présence du général Gaby Ashkénazi, commandant en chef de la région nord d’Israël. Le Premier ministre israélien Ehud Barak s’est engagé à retirer les troupes israéliennes du Liban-Sud d’ici au 7 juillet dans le cadre d’un accord avec la Syrie. Mais il s’est toujours refusé à dire si ce retrait aurait lieu en l’absence d’un accord. «Je connais bien M. Barak et je sais qu’il a dit vouloir ordonner un retrait en juillet. Il est très sérieux, mais qui sait ce qu’il a dans la tête. Même ses ministres l’ignorent», a répondu le général Lahd en français à une question sur ses sentiments à l’égard du chef du gouvernement israélien. Il a également assuré que l’ALS «n’enregistre pas de désertion». «Chaque mois, nous avons 30 à 40 recrues volontaires supplémentaires», a-t-il affirmé. Il a toutefois refusé de dévoiler les effectifs de sa milice, se contentant de parler d’«un nombre limité». Mais un haut responsable militaire israélien, qui parlait sous le couvert de l’anonymat, avait indiqué dimanche à Tel-Aviv que l’ALS disposait d’environ 3 000 hommes, la présence israélienne se chiffrant, selon lui, à «quelques centaines» de soldats. Comme on lui demandait quel serait le sort de sa milice après un éventuel retrait israélien, le général Lahd a souligné que l’ALS occupait «80 % des positions militaires» au Liban-Sud, contre 20 % seulement pour l’armée israélienne. Est-ce à dire qu’un retrait israélien pourrait ne pas s’accompagner d’un démantèlement des positions de l’ALS ? A cette question, aucune réponse toute prête n’existe. Le sort de l’ALS constitue, en effet, l’une des inconnues en cas de retrait israélien.
Le chef de l’Armée du Liban-Sud (ALS), le général Antoine Lahd, a affirmé hier qu’il n’envisageait de retrait israélien du Liban-Sud que dans le cadre d’un accord entre Israël et la Syrie, mais pas de manière unilatérale. «Nous avons compris que s’il doit y avoir un retrait, ce sera dans le cadre d’un accord», avec Damas, a-t-il déclaré à un petit groupe de...