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Actualités - CHRONOLOGIE

Aviation - 713 millions de dollars de contrats, soit moins que la moitié des transactions conclues lors de l'édition 97 Maigre bilan du Salon aéronautique de Dubaï

Le dernier grand salon aéronautique du millénaire a fermé hier ses portes à Dubaï avec l’annonce de plus de 713 millions de dollars de contrats au profit des Occidentaux, soit moins que la moitié des transactions conclues lors de l’édition 97. Le gros des contrats a porté sur les avions d’affaires, qui ont été la vedette de Dubaï Air Show 99, au détriment des appareils militaires. Le bilan paraît bien maigre par rapport à l’édition 97, qui avait enregistré des commandes d’avions pour 1,6 milliard de dollars, allant surtout aux principaux avionneurs occidentaux. Le constructeur canadien Bombardier, le troisième constructeur mondial après Boeing et Airbus, s’est taillé cette année la part du lion du marché mondial avec la vente de 15 avions d’affaires pour une valeur totale de 210 millions de dollars. La firme suisse ExecuJet Aviation prendra livraison de 12 bizjets de Bombardier alors que l’armée de l’air jordanienne et la compagnie privée turque Güven Air ont commandé respectivement deux et un avion. Les avionneurs américains Hawker et Gulfstream viennent derrière avec des contrats respectivement de 170 et 70 millions de dollars pour la vente de 16 bizjets au total à deux groupes privés en Arabie séoudite. Les organisateurs et les participants au salon s’attendaient cependant à l’annonce de la signature du «contrat du siècle» concernant l’achat par les Émirats arabes unis de 80 avions américains F-16 Falcon de la dernière génération pour un montant estimé entre 7 et 8 milliards de dollars. Abou Dhabi avait retenu en mai 1998 le F-16 de Lockheed Martin au détriment du Rafale français et de l’Eurofighter européen. Entre 200 et 300 avions d’affaires, dont Boeing et Gulfstream, opèrent dans le monde arabe, notamment dans la région du Golfe. Le porte-parole du premier constructeur mondial, Boeing, Mark Hooper, a affirmé que «le transport aérien dans le monde arabe connaîtra une croissance annuelle de 4,6 % entre 1999 et 2018 et, pour y faire face, les compagnies aériennes arabes envisagent d’acquérir 555 nouveaux avions d’une valeur de 49 milliards de dollars». Il a affirmé «le Proche-Orient constitue un important marché qui devra absorber 2,8 % des ventes totales» de Boeing, qui compte parmi ses clients la plupart des compagnies arabes. M. Hooper a par ailleurs annoncé que Boeing avait vendu en septembre dernier un bizjet B-737 à l’armée de l’air émiratie. Les deux seuls contrats militaires signés au salon concernent la vente à l’armée de l’air émiratie de 14 hélicoptères Ecureuil d’entraînement par la firme franco-allemande Eurocopter d’une valeur de 27 millions de dollars. Le deuxième contrat porte sur la construction à Abou Dhabi par le français Dassault Aviation d’un centre d’entretien d’un coût de 50 millions de dollars pour les chasseurs Mirage, qui équipent l’armée de l’air émiratie. Dans le domaine de l’aviation civile, le consortium Airbus a annoncé la vente de deux biréacteurs A-320 à la compagnie aérienne privée égyptienne Midwest Airlines, pour le prix unitaire de 50 millions de dollars. Le courrier rapide américain DHL a pour sa part annoncé l’achat de deux B-757 pour un total de 60 millions de dollars. Plus de 500 compagnies ont participé au Dubaï Air Show, où trente-six pays y ont été représentés, dont 18 par des délégations dirigées par des ministres. Boeing et Airbus, en compétition serrée depuis vingt ans sur la région du Proche-Orient et d’Afrique du Nord, étaient en tête des exposants.
Le dernier grand salon aéronautique du millénaire a fermé hier ses portes à Dubaï avec l’annonce de plus de 713 millions de dollars de contrats au profit des Occidentaux, soit moins que la moitié des transactions conclues lors de l’édition 97. Le gros des contrats a porté sur les avions d’affaires, qui ont été la vedette de Dubaï Air Show 99, au détriment des...