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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Pourparlers de paix - Pas de date pour la relance du volet libano-israélien Hoss prévoit la prospérité après la paix

Le chef du gouvernement Sélim Hoss a démenti hier que le Liban ait été invité par les États-Unis à reprendre les pourparlers de paix avec Israël le 29 décembre. Le Premier ministre a, d’autre part, affirmé que le Liban bénéficiera après la paix d’un «essor économique qui le mènera sur la voie de la prospérité». M. Hoss a tenu ces propos au cours d’une rencontre hier avec le président de l’Ordre des journalistes, M. Melhem Karam, en présence des membres du conseil de l’Ordre. Cette entrevue a permis au chef du gouvernement d’effectuer un large tour d’horizon de la conjoncture présente, notamment sur le plan de la prochaine relance des négociations de paix entre Israël et le Liban. Après avoir confirmé que le chef de la diplomatie syrienne, M. Farouk el-Chareh, effectuera une visite éclair à Beyrouth dimanche, après ses entretiens à Washington avec le Premier ministre israélien Ehud Barak, M. Hoss a rappelé la position de principe du Liban concernant les pourparlers avec l’État hébreu. «Le Liban, a notamment déclaré le chef du gouvernement, n’est pas concerné par les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité, qui sont basées sur le principe de la terre contre la paix. Nous ne sommes pas concernés par ce principe car nous sommes attachés à la résolution 425 qui invite Israël à se retirer totalement du territoire libanais jusqu’aux frontières internationalement reconnues». «Nous réclamerons qu’Israël nous restitue notre eau qu’il vole depuis longtemps», a-t-il ajouté. «Nous demanderons à être indemnisés pour les pertes et dégâts subis du fait des agressions israéliennes des 21 dernières années. Nous resterons, en outre, attachés au droit des Palestiniens à regagner leurs foyers». Après avoir affirmé qu’aucune partie n’avait officiellement demandé au Liban un arrêt des opérations de la résistance anti-israélienne au Sud et dans la Békaa-Ouest, le Premier ministre a confirmé que si les pourparlers se déroulent à un niveau ministériel ou politique, la délégation libanaise sera présidée par le vice-Premier ministre Michel Murr. Si, par contre, les négociations ont lieu à un niveau diplomatique ou militaire, la délégation sera formée de hauts responsables diplomatiques ou sécuritaires. En réponse à une question, le chef du gouvernement a, par ailleurs, souligné que l’Onu est entièrement disposée à jouer «un rôle positif et actif pour faciliter le processus de recherche d’une solution». «Je ne qualifie pas cela de paix, mais je parle uniquement de solution, a-t-il affirmé. «Pour que la solution se transforme en paix, il faudrait qu’elle s’accompagne de stabilité. Or il ne saurait y avoir de stabilité sans un retour des réfugiés palestiniens à leurs foyers et sans un règlement du problème de Jérusalem. Ces deux dossiers constituent une bombe à retardement». En conclusion, M. Hoss a indiqué que l’Onu a proposé de faciliter le processus de règlement en assurant «les aides économiques au niveau de la reconstruction du Liban, en collaboration avec les organisations internationales et les États donateurs».
Le chef du gouvernement Sélim Hoss a démenti hier que le Liban ait été invité par les États-Unis à reprendre les pourparlers de paix avec Israël le 29 décembre. Le Premier ministre a, d’autre part, affirmé que le Liban bénéficiera après la paix d’un «essor économique qui le mènera sur la voie de la prospérité». M. Hoss a tenu ces propos au cours d’une...