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Actualités - CHRONOLOGIE

Dossier régional Israël pourrait réclamer la restitution des biens des israélites libanais

Le dernier Conseil des ministres a prévu que dès la reprise des négociations, l’octroi du droit au retour des Palestiniens figurerait en tête de liste des sujets à l’ordre du jour. Des sources diplomatiques bien informées ont indiqué que le Liban est parvenu à convaincre les États-Unis, la France et les autres pays concernés par le processus de paix, de son inquiétude quant à une éventuelle implantation de 375 000 Palestiniens sur son territoire. Toutefois, ajoutent ces sources, la position de ces pays demeure quelque peu ambiguë concernant les craintes libanaises et la reconnaissance du droit des Palestiniens au retour conformément à la résolution 194 du Conseil de sécurité. En réalité, poursuivent les mêmes sources, la position des États-Unis et de la France quant au retour des réfugiés palestiniens n’est guère encourageante. En effet, Washington et Paris sembleraient d’accord pour que les réfugiés de 1948 et leurs descendants, dont le nombre est estimé à 160 000, puissent choisir de s’établir au Liban ou quitter pour le pays de leur choix. Restent les Palestiniens venus après cette date. Leur cas serait alors examiné et ils pourraient être éloignés, soit vers des pays qui accueillent annuellement des quotas d’immigrants, tels les États-Unis et le Canada, soit en direction de certains pays arabes où se trouvent déjà un grand nombre de leurs compatriotes titulaires de documents de voyage libanais. Ces Palestiniens, une fois éloignés du Liban, se verraient accorder, ainsi que leurs compatriotes, des documents légaux : passeports ou résidence permanente. Une solution alternative consisterait à annuler les documents de voyage libanais octroyés aux Palestiniens résidant à l’étranger et bénéficiant d’une double nationalité. Les sources diplomatiques précisent que les statistiques en possession de l’Administration américaine et qui fixent à 200 000 seulement le nombre de réfugiés palestiniens au Liban se basent sur le fait que 170 000 Palestiniens détenteurs de documents de voyage libanais résident et travaillent à l’étranger. Des diplomates américains auraient même confié à certaines personnalités politiques concernées par l’affaire des réfugiés palestiniens que «ce problème est ardu mais non insoluble». D’autres sources également bien informées indiquent qu’Israël pourrait bien soulever la question de la restitution des biens et des avoirs des israélites qui ont quitté le Liban, afin de contrer une éventuelle demande d’indemnisation libanaise pour les dommages subis lors des agressions israéliennes et du bombardement de son infrastructure.
Le dernier Conseil des ministres a prévu que dès la reprise des négociations, l’octroi du droit au retour des Palestiniens figurerait en tête de liste des sujets à l’ordre du jour. Des sources diplomatiques bien informées ont indiqué que le Liban est parvenu à convaincre les États-Unis, la France et les autres pays concernés par le processus de paix, de son inquiétude...