Proche-Orient - Scènes de guerre au Liban, espoirs de paix à Washington Le registre noir d'Israël s'allonge(photo)

Au registre noir de ses «erreurs», qui comprend en particulier le massacre de Cana en 1996, ayant fait plus de cent victimes civiles, Israël a ajouté hier un nouveau crime en bombardant une école primaire et complémentaire publique. Les obus à fragmentation de l’armée israélienne, interdits par les conventions internationales, sont tombés sur le bâtiment de l’école d’Arabsalim, fréquentée par 500 élèves. Vingt écoliers âgés entre 4 et 18 ans porteront désormais, leur vie durant, les horribles stigmates de ces engins de mort. Quatre de ces petites victimes sont grièvement atteintes. Plusieurs ont eu des membres fracturés dans la panique et la bousculade indescriptible qui a suivi l’explosion des obus israéliens. L’incident a provoqué l’émotion de Washington et Paris. L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield a exprimé les «regrets» de son gouvernement et assuré le Premier ministre Sélim Hoss que ce sujet serait abordé par la secrétaire d’État Madeleine Albright au cours des négociations dans la capitale fédérale américaine, a rapporté l’Ani. Israël a affirmé que le bombardement est «une erreur» et a présenté ses excuses.