Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Des députés critiquent Satterfield pour ses ingérences

La situation au Liban-Sud et la reprise des pourparlers de paix entre la Syrie et Israël étaient à l’ordre du jour des audiences de M. Hoss, interrompues en fin de matinée en raison d’une indisposition. Reçu par le chef du gouvernement, le député du Hezbollah Hussein Hajj Hassan a répété que la Résistance «ne se considère pas concernée par les négociations de paix, et poursuivra ses attaques jusqu’à la libération du territoire». Le parlementaire a insisté sur la nécessité «de ne pas répéter les erreurs des Palestiniens, qui font aujourd’hui concession sur concession» et a mis en garde contre toute «hâte indue» à conclure un quelconque accord avec Israël. Par ailleurs, interrogé par les journalistes au sujet des prises de position de M. David Satterfield consécutives à l’annonce de la reprise des pourparlers, M. Hajj Hassan a affirmé qu’il est naturel que le représentant des États-Unis reflète la position officielle de son pays et fasse preuve d’une partialité totale en faveur d’Israël. Le diplomate américain «rend publiques les prises de position propres à affaiblir la détermination des Libanais et des Syriens face aux manœuvres d’Israël», a-t-il jugé. D’autre part, le député du Hezbollah a affirmé avoir abordé avec M. Hoss deux questions intéressant sa région : le projet de lotissement des terrains dans la Békaa, en suspens, et la construction d’une cité sportive à Baalbeck. Le Premier ministre a immédiatement pris contact avec le ministre des Travaux publics Négib Mikati, lui demandant de prendre soin de faire figurer les crédits nécessaires à la poursuite du lotissement, dont l’absence crée de nombreuses difficultés administratives et empêche les particuliers d’exploiter leurs terrains ou de construire. M. Hoss a également affirmé qu’un projet de loi relatif à la construction d’une cité sportive à Baalbeck existe sur le papier et sera prochainement transmis à la Chambre. Pour sa part, après avoir été reçu par M. Hoss, M. Wagih Baarrini a précisé qu’il s’en était pris devant M. Hoss à l’ambassadeur des États-Unis David Satterfield, jugeant que les propos qu’il tient sur la Résistance et l’usage de la violence au Sud constituent «des ingérences dans les affaires intérieures» du Liban. «Que Dieu pardonne à ceux qui le reçoivent en grande pompe», a-t-il encore dit. La loi électorale continue par ailleurs à être au cœur de la vie politique, en dépit du sentiment général qu’il s’agit d’un fait accompli qu’il sera difficile de changer, compte tenu de la situation . Ainsi, M.Khaled Daher, député du Liban-Nord, a déclaré à l’issue de son entretien avec le président du Conseil que le découpage des circonscriptions au Nord et à Beyrouth a suscité un malaise dans certaines couches de la population. Il a noté que l’Assemblée nationale pourrait «en tenir compte et faire le nécessaire». M. Daher était accompagné, de Mme Mona Haddad, qui a demandé à M. Hoss de patronner un congrès féminin international qui se tiendra en février prochain à Beyrouth. Le chef du gouvernement a reçu aussi, hier, une délégation du Centre islamique des hautes études et de l’orientation comprenant le député Ammar Moussaoui et le président du conseil de tutelle du centre. Il a accordé audience en outre au nouveau président du Conseil supérieur des douanes, au ministre des P et T et enfin au directeur général de la Sûreté de l’État, le général Édouard Mansour.
La situation au Liban-Sud et la reprise des pourparlers de paix entre la Syrie et Israël étaient à l’ordre du jour des audiences de M. Hoss, interrompues en fin de matinée en raison d’une indisposition. Reçu par le chef du gouvernement, le député du Hezbollah Hussein Hajj Hassan a répété que la Résistance «ne se considère pas concernée par les négociations de paix,...