Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Coupe de l'UEFA Lens venge Lyon, Monaco sans forcer

Après la Lazio de Rome en 1976 et Arsenal l’an dernier, Lens a réalisé à Kaiserslautern l’un de ses plus beaux exploits en Coupe d’Europe en l’emportant hier 4 buts à 1. Défaits au match aller 2-1 au stade Bollaert, les Lensois ont renversé une situation pourtant compromise en fournissant leur meilleur match depuis le début de la saison, se qualifiant avec panache pour les huitièmes de finale de la Coupe UEFA. Dominés, les Nordistes se sont montrés très réalistes, principalement en attaque où Joseph-Désiré Job a effectué un festival en inscrivant trois buts. La rencontre d’une rare intensité, musclée mais fair-play, s’est emballée après 20 minutes quand sur une belle ouverture de Cyril Rool, Job s’est joué du marquage de Jeff Strasser puis a réussi un grand pont sur le gardien Andreas Reinke avant de pousser le ballon dans le but vide. Sur un nuage, les Lensois, dans la minute suivante, payaient au prix fort leur inattention. Leur gardien, Guillaume Warmuz, sortait à la rencontre de Marian Hristov au six-mètres. La frappe croquée de l’avant-centre vedette donnait l’égalisation à Kaiserslautern. Alors que l’arbitre avait déjà distribué six cartons jaunes, les Sang et Or reprenaient l’avantage à la 38e minute. Sur un centre de Rool, un accrochage entre Pascal Nouma et Reinke permettait à Job, du bout du pied, d’inscrire le deuxième but. Au retour des vestiaires, les coéquipiers de Youri Djorkaeff accentuaient la pression. Les corners successifs, les efforts de Hristov et la frappe de Ciriaco Sforza sur la tranversale (53e) mettaient le feu dans la défense lensoise. Pourtant, à la 55e minute, sur une longue échappée de Job, l’ancien attaquant lyonnais effaçait Harry Koch, frappait instantanément et voyait son tir dévié par Strasser prendre en défaut Reinke. Avec deux buts de retard, Kaiserslautern ne renonçait pas mais, vigilant et chanceux, Lens tenait sa qualification d’autant qu’Alex Nyarko inscrivait un quatrième but sur un contre éclair dans les ultimes minutes. Lens peut dédier sa victoire au gendarme Daniel Nivel, présent dans les tribunes. Le militaire avait été grièvement blessé par des hooligans allemands, le 21 juin 1998 à Lens, lors de la Coupe du monde. Monaco qualifié dans la boue Monaco a réalisé pour sa part l’essentiel hier en se qualifiant 1-0 aux dépens de l’AEK Athènes pour les huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. Le leader du championnat de France – meilleure attaque, meilleurs buteurs – n’a pas pu étaler toute sa classe offensive sur une pelouse gorgée d’eau et transformée en bourbier au fil des minutes. Mais Marco Simone a donné un avantage qui allait s’avérer définitif à la 32e minute d’une tête puissante dans la cage vide sur un ballon piqué de Philippe Léonard au-dessus de la défense et du gardien grecs. L’AEK, tenu en échec 2-2 au match aller, s’est montré le premier dangereux, par deux tirs de son buteur vedette Nikolaidis dont un arrêté sur la ligne par Sabri Lamouchi. Mais les Monégasques ont vite répliqué par des frappes de Lamouchi, Gallardo ou encore Trezeguet. Mais c’est Simone qui a décanté la situation en inscrivant de la tête son quatrième but en Coupe de l’UEFA cette saison, servi par le beau centre de Léonard, décalé cité gauche par l’omniprésent Marcelo Gallardo. Peu avant, à la 29e, Fabien Barthez souffrant visiblement à l’aine avait dû quitter la pelouse, remplacé par Tony Sylva. Ce dernier, redevenu troisième gardien au profit de Jean-Marie Aubry après avoir été l’officiel numéro deux, a eu du mal à entrer dans le match, sans doute déstabilisé par ses récents déboires. Quelques sorties hasardeuses, notamment dans les airs en début de seconde période, ont fait passer quelques frissons dans les tribunes plutôt garnies du stade Louis II (5 000 spectateurs). Les Grecs ont même cru à l’égalisation sur une de ces interventions ratées que Nikolaidis s’est chargé de transformer en but. Mais l’attaquant était sifflé hors jeu. Sylva s’est ensuite rassuré, à la 70e, d’une belle sortie dans les pieds de Dragan Ciric. Les Monégasques ont alors repris la main sous la baguette de leur chef d’orchestre Gallardo, couvert de boue. Trezeguet, servi par Simone devant le gardien, manquait le deuxième but gêné par l’état du terrain à la 85e. Le club de la principauté peut se féliciter de ce résultat même si, dans la bataille, ses deux défenseurs Philippe Léonard et Philippe Christanval se sont blessés. Nantes éliminé par Arsenal Les Gunners d’Arsenal ont pour la deuxième fois donné une leçon de réalisme à une équipe nantaise courageuse en obtenant un nul (3-3) après l’avoir emporté 3 à 0 à l’aller. Les «Canaris» avaient pourtant pris la rencontre à bras-le-corps. Mais le brio de Manninger, le gardien d’Arsenal, empêchait les Nantais de trouver la faille d’entrée (6). Sibierski d’un tir magistral de 25 mètres ouvrait néanmoins la marque sur un coup franc sanctionnant une faute sur Leroy (12). Da Rocha était à deux doigts de doubler la mise (20) mais son tir passait au-dessus de la tranversale alors qu’il avait le but grand ouvert devant lui. Tout cela n’inquiétait guère les joueurs d’Arsenal. À juste titre, d’autant qu’ils allaient vite remettre les pendules à l’heure. La première fois par Grimandi, qui se jouait de la défense nantaise suite à un corner mal dégagé (24), ensuite par Kanu qui offrait à Henry un ballon en or que le champion du monde français d’Arsenal mettait au fond des filets (31). Overmars, après s’être joué de la défense nantaise, ajoutait un troisième but (42). Les Nantais ne pouvaient plus espérer que sauver l’honneur. Sibierski, de nouveau, se trouvait à la conclusion d’une action amorcée par Bustos et relayée par Da Rocha (58). Les jeunes Nantais ne s’arrêtaient pas en aussi bon chemin et par Vahirua égalisait pour l’honneur (79), ce qui leur a valu une belle ovation du public nantais. Parme en prolongation Parme, qui menait poutant à la pause, a été poussé en prolongation, au cours de laquelle il a été en position d’être éliminé par Sturm Graz, avant de redresser la situation pour finalement se qualifier dans la douleur. Les Parmesans, vainqueurs à l’aller 2 à 1, ouvraient rapidement le score, grâce à un but de Stanic (5e) et conservaient l’avantage jusqu’à l’égalisation de Reinmayr (66e), qui redonnait l’espoir à la formation autrichienne. Celle-ci prenait l’avantage grâce à Vastic (87e) minute. Sur sa lancée et portée par son public, Sturm Graz marquait un troisième but 7 minutes plus tard, une nouvelle fois par Reinmayr (94e). Les Autrichiens étaient alors qualifiés, mais Parme parvenait à sortir la tête de l’eau, revenait à 3-2 à la 108e minute, grâce à un but... contre son camp de Schickelgruber. Alors que Sturm Graz se ruait sur le but de Guardalben, qui remplaçait Buffon dans la cage de Parme, la formation italienne égalisait sur contre dans les arrêts de jeu. Enfin, grâce à son match nul à Athènes (1-1), face au Panathinaïkos, le Deportivo La Corogne, leader de la Liga, participera lui aussi au tirage au sort des 8es de finale, qui aura lieu le 15 décembre au siège de l’UEFA à Lyon.
Après la Lazio de Rome en 1976 et Arsenal l’an dernier, Lens a réalisé à Kaiserslautern l’un de ses plus beaux exploits en Coupe d’Europe en l’emportant hier 4 buts à 1. Défaits au match aller 2-1 au stade Bollaert, les Lensois ont renversé une situation pourtant compromise en fournissant leur meilleur match depuis le début de la saison, se qualifiant avec panache pour...