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Actualités - CHRONOLOGIE

France Une femme, Michèle Alliot-Marie, à la tête du parti gaulliste

Les militants du RPR ont choisi la nouveauté en élisant une femme, Michèle Alliot-Marie, à leur tête, dans l’espoir d’un «nouveau départ» pour le parti gaulliste, en pleine crise depuis la défaite des législatives de 1997. Devenue la première femme à diriger un grand parti en France, dans un monde politique où la parité n’est encore qu’un vœu pieux, la députée-maire de Saint-Jean-de-Luz, blonde de 53 ans, à l’allure BCBG un peu austère, a sur sa table nombre de dossiers en attente, de l’élaboration d’un programme pour les prochaines échéances électorales à l’union de l’opposition, en passant par la résolution du cas Jean Tibéri à Paris. Elle a été élue confortablement, avec plus de 62 % des voix des militants, contre 37 % à son rival, le sénateur Jean-Paul Delevoye, qui avait pourtant bénéficié du soutien du clan chiraquien.
Les militants du RPR ont choisi la nouveauté en élisant une femme, Michèle Alliot-Marie, à leur tête, dans l’espoir d’un «nouveau départ» pour le parti gaulliste, en pleine crise depuis la défaite des législatives de 1997. Devenue la première femme à diriger un grand parti en France, dans un monde politique où la parité n’est encore qu’un vœu pieux, la...