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Actualités - CHRONOLOGIE

Baabda - La Constitution garante d'une participation politique équilibrée Pas d'amendement des prérogatives présidentielles

Une source politique autorisée a mis en garde contre la propagation de nouvelles selon lesquelles la présidence de la République aurait l’intention de proposer des amendements constitutionnels aux prérogatives du chef de l’État. Ces mêmes sources ont démenti également l’intention prêtée au gouvernement de solliciter du Parlement la possibilité de légiférer par décrets-lois. Des informations en ce sens avaient été publiées par la presse, hier. Les propos de la source autorisée ont été rapportés par Télé-Liban (officielle). De telles rumeurs ont pour objectif unique de semer la discorde entre le chef de l’État et le président du Conseil, d’une part, l’Exécutif et le Législatif, d’autre part, a affirmé la source citée. En misant sur une détérioration des rapports aujourd’hui harmonieux entre le chef de l’État et le Premier ministre, les fausses nouvelles insidieusement publiées dans la presse replongent le pays dans l’atmosphère qui a prévalu à la fin du mandat du président Élias Hraoui, a indiqué cette source. Mais à l’époque, la campagne pour la modification des prérogatives du chef de l’État était destinée à expliquer certains blocages et à prouver que certains échecs étaient dus à l’insuffisance des textes, et non attribuable à l’élément humain. En outre, les intentions prêtées au chef de l’État sont de nature à embarrasser M. Hoss devant l’opinion publique musulmane. Le chef de l’État n’a aucune intention de demander l’amendement de ses pouvoirs ; il estime que la Constitution telle qu’elle existe est de nature à assurer une participation politique équilibrée et véritable, a ajouté la source autorisée. Ces nouvelles inventées de toutes pièces n’ont d’autre but que de détourner l’attention de l’opinion des véritables dossiers et de la lutte contre la corruption sous tous ses aspects. Le précédent de l’armée La réunification de l’armée par le général Émile Lahoud a eu lieu sans que la loi de défense n’ait été modifiée, a enchaîné la source. Par analogie, le chef de l’État estime que l’exercice du pouvoir ne nécessite aucun amendement des textes de la Constitution, le problème se ne trouvant pas dans les textes, mais dans les gouvernants. Et la source d’ajouter que la capacité du président de la République à réaliser le changement souhaité et à édifier l’État des institution et du droit ne doit pas faire de doute. De même, la compétence et la probité du Premier ministre, un véritable homme d’État, sont reconnues par tous. Enfin, le président de l’Assemblée nationale est parfaitement conscient des tentatives de provoquer une scission entre l’Exécutif et le Législatif, et se considère comme un des piliers du gouvernement actuel. En trois mois d’exercice du pouvoir, le régime et le gouvernement, au témoignage de tous, ont réussi à mettre un frein au pillage et au gaspillage. L’effort pour récupérer les deniers publics détournés se poursuivra jusqu’à ce que la dernière piastre soit remboursée, et nul ne doit se considérer à l’abri des poursuites, a insisté la source citée. Au sujet de l’action gouvernementale, cette source a précisé que les propos sur un amendement ou un changement de Cabinet sont de pures spéculations, que les rumeurs sur la gravité de la situation sont délibérément exagérées pour provoquer un climat d’instabilité. Enfin, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, conclut la source citée. Un faux pas du gouvernement ou de l’Administration peuvent se produire, mais l’essentiel est dans l’orientation générale suivie par l’Exécutif.
Une source politique autorisée a mis en garde contre la propagation de nouvelles selon lesquelles la présidence de la République aurait l’intention de proposer des amendements constitutionnels aux prérogatives du chef de l’État. Ces mêmes sources ont démenti également l’intention prêtée au gouvernement de solliciter du Parlement la possibilité de légiférer par...