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Actualités - CHRONOLOGIE

Sampras : objectif Roland-Garros(photo)

Pete Sampras n’est plus le numéro un. Après un mauvais début de saison, 37 points le séparent depuis une semaine de l’Espagnol Carlos Moya. Mais l’Américain ne prend pas l’événement au tragique et, après dix années sur le circuit dont les six dernières terminées dans la peau du N°1 mondial, il affirme que son ambition est intacte. «Ce n’est pas ce qui se passe maintenant en début de saison qui compte, souligne-t-il, c’est à la fin de l’année qu’il faut regarder». Sampras, après avoir pris des vacances et fait l’impasse sur les Internationaux d’Australie, a dû abandonner, blessé à une cheville, en demi-finale à San Jose en février, pour ensuite concéder des défaites sans gloire devant son compatriote Jan-Michael Gambill à Scottsdale et devant le crocodile espagnol Felix Mantilla, un spécialiste de la terre battue, à Indian Wells. « Un acte de Dieu » Des résultats peu convaincants pour celui encore considéré comme le meilleur joueur actuel. Usure du pouvoir, à 27 ans, après tant d’années au sommet ? Sampras, «Pistol Pete» pour ses compatriotes, affirme qu’il n’en est rien. «Je veux jouer encore pendant de nombreuses années et en tirer du plaisir, dit-il. Mais pendant les quatre ou cinq prochaines années, je prendrai des vacances, coupant pendant deux ou trois mois comme les autres le font dans d’autres sports. Cela devrait aider ma carrière et me permettre de durer». Sampras ne manque pas d’objectifs. Après avoir battu le record de Jimmy Connors de cinq années consécutives terminées avec la place de N°1, il y a maintenant celui de 12 victoires dans des tournois du Grand Chelem de l’Australien Roy Emerson (Sampras est encore un cran derrière) ou celui du plus grand nombre de semaines passées en tête du classement ATP d’Ivan Lendl (270), dont l’Américain n’est plus qu’à 8 longueurs. Tout cela, estime-t-il, viendra en son heure. Une tâche bien plus difficile pour Sampras reste la conquête du seul trophée qui manque à son palmarès, les Internationaux de France sur la terre battue de Roland-Garros, pour pouvoir vraiment prétendre être l’égal des plus grands. Il en a fait son objectif premier cette saison et prendra le chemin de la terre battue européenne dès la fin du tournoi de Key Biscayne. «La clef pour le «French» est de ne pas se surentraîner sur terre, estime-t-il. Il faut jouer juste assez pour être en forme. L’année où j’ai obtenu mon meilleur résultat à Paris, je n’avais pas joué sur terre battue. Je suis juste allé à Paris et j’ai atteint les demi-finales». Sampras ne disputera donc que trois épreuves sur terre battue avant le rendez-vous de la Porte d’Auteuil, Monte-Carlo, Rome et la Coupe du monde par équipes à Dusseldorf. «Cela devrait me donner les matches dont j’ai besoin, dit-il. On verra bien ce qui se passera». Mais Sampras sait que la terre battue parisienne peut encore une fois se refuser à lui, comme elle s’est toujours refusée à cet autre grand attaquant américain qu’a été John McEnroe. «Il faut toujours un élément de chance pour gagner un Grand Chelem, souligne-t-il. Mais dans le cas de Roland-Garros, cela relève d’un acte de Dieu».
Pete Sampras n’est plus le numéro un. Après un mauvais début de saison, 37 points le séparent depuis une semaine de l’Espagnol Carlos Moya. Mais l’Américain ne prend pas l’événement au tragique et, après dix années sur le circuit dont les six dernières terminées dans la peau du N°1 mondial, il affirme que son ambition est intacte. «Ce n’est pas ce qui se passe...