A bout portant Soon, so soon, bye bye birdies

Bonjour. Un test :de noms de ministres, vous pouvez m’en mettre combien, là au débotté, dans ma petite musette ? À peine la moitié des seize ? Normal. Certains d’entre eux ne savent eux-mêmes pas ce que c’est qu’un ministre. Comme ce sinistre coupeur de têtes qui se présente devant les deux présidents : – Alors, lui lancent-ils, vous les avez, les dossiers, cette fois ? – Non, mais j’ai encore quelques idées ma foi. Gentiment ils l’ont prié de s’en faire un appuie-tête douillet et de rentrer chez lui reprendre sa sieste de retraité. Une amorce de ce qui se prépare. Une fois le dur boulot bouclé, le budget voté et l’essence augmentée, les technocrates pourront sans peine regagner leurs pénates. Lestés de toute l’impopularité que ses «mesures courageuses» auront valu au pouvoir. Gouverner c’est prévoir. Et savoir larguer à temps des boucs émissaires qui n’y comprennent rien. Au revoir, portez-vous bien.