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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Hoss : ni remaniement ni changement ministériel (photo)

Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a assuré qu’il n’est pas question d’un remaniement ou d’un changement ministériel, mettant l’accent sur l’entente qui prévaut au sein de son gouvernement. Il a par ailleurs réaffirmé que les recettes provenant de la privatisation serviront à réduire le volume de la dette publique. Avec M. Melhem Karam, président de l’Ordre des rédacteurs, le chef du gouvernement a débattu samedi d’une série de questions d’actualité. M. Karam a été reçu dans la matinée au Grand Sérail. Citant plus tard M. Hoss, il a affirmé qu’en confiant au secteur privé la gestion de certains services publics, l’État cherche à augmenter ses recettes, pour pouvoir réduire le volume de la dette publique. Devant son interlocuteur, M. Hoss a rappelé que la privatisation s’est avérée être un succès dans plusieurs pays où elle a été appliquée, comme en France, en Grande-Bretagne, en Égypte, en Tunisie, et dans de nombreux États d’Amérique latine. Au Liban, la privatisation ne sera appliquée que lorsque la loi qui en déterminera le mécanisme sera étudiée et votée au Parlement, a ajouté M. Hoss, expliquant que le texte est en voie de préparation. Le président du Conseil a aussi noté au passage que les gouvernements précédents avaient confié au secteur privé la gestion de services publics sans en référer à l’Assemblée nationale. En réponse à une question du président de l’Ordre des rédacteurs, il a démenti les rumeurs au sujet d’un éventuel remaniement ministériel, mettant l’accent sur l’harmonie qui prévaut au sein de son équipe. Il a par ailleurs indiqué qu’aucune date n’a été fixée pour le vote du budget, mais que le projet de loi de finances sera prêt dans un proche avenir. M. Hoss s’est abstenu de préciser quand le texte sera examiné en Conseil des ministres, préalablement à sa transmission au Parlement. M. Hoss a ensuite qualifié d’«ordinaire» et de «bonne» sa relation avec son prédécesseur, M. Rafic Hariri, affirmant qu’il établit une distinction entre sa vie politique et sa vie personnelle. «Je tiens à préserver mes relations avec tous mes amis. En politique, j’accepte les critiques parce que je crois que l’opposition constructive est un des fondements de la démocratie», a déclaré M. Hoss pour qui la démocratie ne saurait exister sans une telle opposition.
Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a assuré qu’il n’est pas question d’un remaniement ou d’un changement ministériel, mettant l’accent sur l’entente qui prévaut au sein de son gouvernement. Il a par ailleurs réaffirmé que les recettes provenant de la privatisation serviront à réduire le volume de la dette publique. Avec M. Melhem Karam, président de l’Ordre...