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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Faire le lien avec le Golan serait stupide, déclare Arens Netanyahu évoque pour la première fois un retrait unilatéral (photo)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué hier pour la première fois la possibilité d’un retrait «unilatéral» de l’armée israélienne du Liban-Sud, tout en exigeant en échange des garanties de sécurité. M. Netanyahu s’exprimait à la fin d’une journée marquée par des propositions et contre-propositions de la part de ses propres alliés au sujet du Liban-Sud. Craignant d’être submergé en pleine campagne électorale, il a voulu manifestement reprendre l’initiative en formulant ces propos qui, sur le fond, ne l’engagent en rien. «La possibilité d’un retrait israélien unilatéral du Liban existe, mais elle doit être accompagnée d’arrangements de sécurité adéquats», a-t-il déclaré. Un commentateur de la télévision israélienne a estimé que ces propos marquent «un revirement spectaculaire» du Premier ministre qui se contenterait de garanties assurant qu’il n’y aurait pas d’attaques du Hezbollah après un retrait. Le commentateur a également estimé que M. Netanyahu souhaite procéder à un retrait sans accord préalable avec la Syrie. Ce point de vue rejoint la position du ministre de la Défense Moshé Arens, qui a qualifié de «stupide» toute tentative d’établir un lien entre le Liban-Sud et le Golan, comme le préconise l’opposition travailliste. «Je ne pense pas qu’il serait intelligent de la part d’Israël d’aller chez les Syriens et de leur dire : “S’il vous plaît, prenez le Golan tant que vous pouvez contenir le Hezbollah sur notre frontière nord”», a-t-il déclaré. M. Arens est néanmoins opposé à un retrait unilatéral. Il l’avait fait savoir auparavant en réponse à une proposition de son collègue des Affaires étrangères Ariel Sharon. Ce dernier avait lancé une véritable bombe en proposant le report des élections du 7 mai et la formation d’un cabinet de coalition pour préparer un tel retrait. M. Netanyahu et les travaillistes ont aussi rejeté cette idée. M. Arens a plutôt préconisé un désengagement d’Israël des accords d’avril 1996, qui limitent selon lui les moyens d’action de son armée au Liban. Ces propos ont été tenus alors que le comité de surveillance, chargé de veiller au respect de ces accords, se félicitait de l’engagement des parties à s’y conformer. À Beyrouth, le chef du gouvernement Sélim Hoss s’est déclaré «satisfait» des décisions du comité.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué hier pour la première fois la possibilité d’un retrait «unilatéral» de l’armée israélienne du Liban-Sud, tout en exigeant en échange des garanties de sécurité. M. Netanyahu s’exprimait à la fin d’une journée marquée par des propositions et contre-propositions de la part de ses propres alliés au sujet du...