Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

France-Liban Paris prêt à contribuer à une relance rapide des négociations avec Israël

Le Premier ministre français Lionel Jospin a fait savoir à son homologue libanais Sélim Hoss que la France était prête à contribuer à une relance rapide des négociations de paix libano-israéliennes et syro-israéliennes. M. Jospin a fait part de cette disposition dans le message qui a été remis mercredi à M. Hoss par le secrétaire d’État français au Commerce extérieur Jacques Dondoux. Voici le texte de ce message : «En demandant au secrétaire d’État au Commerce extérieur, M. Jacques Dondoux, de vous porter ce message, j’ai souhaité tout d’abord réaffirmer la profondeur et la constance de l’attachement du gouvernement français pour le Liban. Cet attachement est resté intact, vous le savez, tout au long des périodes troublées et douloureuses que votre pays a traversées. Il s’est exprimé avec une vigueur renouvelée lorsque le Liban, enfin sorti de la guerre civile, a entamé sa reconstruction. Les trois visites que le président de la République a effectuées dans votre pays depuis 1996, l’engagement déterminé de la France au sein du groupe de surveillance, le dialogue confiant et régulier entre responsables de nos deux pays, ainsi que l’inscription, tout dernièrement, du Liban dans ce que nous appelons la “zone de solidarité prioritaire” de notre politique de coopération en sont autant de témoignages. «Soyez assuré, dans ce cadre, de la volonté de mon gouvernement de maintenir avec vous une concertation étroite sur toutes les grandes questions régionales et internationales d’intérêt commun. La France est convaincue qu’une paix juste et durable au Proche-Orient ne pourra pas s’instaurer tant que le Liban-Sud n’aura pas été évacué par l’armée israélienne conformément à la résolution 425 du Conseil de sécurité. Ce retrait doit naturellement être inconditionnel. En même temps, il est clair que l’indispensable restauration de l’intégrité territoriale du Liban devra inévitablement s’inscrire dans le cadre d’un règlement global et par là même durable. J’espère, comme beaucoup d’autres, qu’il sera possible après les élections israéliennes de relancer rapidement les négociations sur les volets syrien et libanais du processus de paix. La diplomatie française est prête à y apporter son concours. «Dans le domaine économique, comme dans celui de l’action diplomatique, la France continuera à s’engager aux côtés du Liban. Permettez-moi à cet égard de vous confirmer le souhait du gouvernement français de voir le Liban s’engager résolument dans la restructuration de son économie sur des bases saines et durables. Le dynamisme et l’ingéniosité de vos entrepreneurs constituent un atout précieux. Le Liban doit montrer qu’il est prêt à affronter les nouvelles contraintes — et à exploiter les nouvelles chances – d’une économie mondiale. Dans cette optique, nous soutenons le Liban tant dans les négociations en cours en vue d’un accord d’association avec l’Union européenne que dans sa volonté d’adhérer à l’Organisation mondiale du commerce : vous savez que la France a accepté de présider le groupe d’adhésion du Liban qui sera chargé d’élaborer avec votre pays les modalités de son admission. «Nous avons noté avec intérêt et sympathie votre engagement dans le développement économique. Nous relevons en particulier votre volonté de réduire le déficit budgétaire qui accroît le poids de la dette, créer une fiscalité moderne, alléger la part des droits de douane dans les revenus de l’État et privatiser un certain nombre d’entreprises publiques. Il s’agit là assurément d’objectifs ambitieux. Ils nécessiteront, ainsi que le président Lahoud et vous-même l’avez annoncé, un important accompagnement social. L’équilibre ou, mieux encore, la convergence de la rigueur financière et de la justice sociale, dans le respect des principes démocratiques, est un défi auquel beaucoup sont confrontés. Les amis du Liban ne doutent pas de votre détermination. Le plan de redressement économique que vous allez prochainement soumettre au Parlement constituera à cet égard une étape importante. «Comme vous le savez, le gouvernement français a décidé d’ouvrir au Liban un bureau de l’Agence française pour le développement. Les responsables de l’Agence se sont rendus récemment à Beyrouth (...)».
Le Premier ministre français Lionel Jospin a fait savoir à son homologue libanais Sélim Hoss que la France était prête à contribuer à une relance rapide des négociations de paix libano-israéliennes et syro-israéliennes. M. Jospin a fait part de cette disposition dans le message qui a été remis mercredi à M. Hoss par le secrétaire d’État français au Commerce extérieur...