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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Pour venger un général, Baalbeck, Tyr et Naamé bombardés Washington appelle à la retenue (photos)

Après la mort du commandant du corps des parachutistes israéliens, voici cinq jours, après la déconfiture d’Arnoun, l’État hébreu a essuyé hier un coup particulièrement dur au Liban-Sud, avec la mort dans l’explosion d’une charge du chef de l’unité de liaison israélienne au Sud, le général Erez Gerstein. Prétextant par ailleurs la chute de roquettes sur le nord d’Israël, fait que le Liban a formellement démenti, Israël a déclaré avoir commencé une série de «ripostes sur terre, par mer et dans les airs». Baalbeck, la région de Tyr et Naamé ont été bombardés par l’aviation israélienne. Les deux étages d’un hôtel où le Hezbollah dispose d’une permanence ont été détruits à Baalbeck. C’est la première fois depuis 1984 que l’aviation israélienne frappe au cœur de la ville. Alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirmait qu’Israël «n’a aucune envie de procéder à une escalade au Liban-Sud», le président du Conseil Sélim Hoss a contacté hier soir l’ambassadeur français, Daniel Jouanneau, et le chargé d’affaires américain, David Hale, pour que leurs gouvernements interviennent auprès des autorités israéliennes. «Je condamne fermement ces attaques. Les régions civiles au Liban sont une nouvelle fois victimes des agressions israéliennes», a déclaré M. Hoss. «C’est une violation non seulement des arrangements d’avril, mais de la souveraineté libanaise», a-t-il ajouté au sujet du raid sur Baalbeck. Le président du Conseil a souligné que «l’attaque de la Résistance a visé des militaires israéliens en territoire libanais, et non pas en Israël, et qu’il est faux de dire que les arrangements d’avril ont été violés». On estimait hier soir dans les milieux diplomatiques que les possibilités d’une escalade dépendaient d’un éventuel bombardement par le Hezbollah des agglomérations du nord d’Israël. Dans ce dernier cas, ajoutait-on de même source, la riposte israélienne pourrait atteindre la banlieue-sud. Mais il existait également de bonnes chances que la flambée de violence s’arrête là, d’autant qu’en fin de soiré, Washington appelait à la retenue, soulignant le danger d’une escalade dont toutes les parties concernées payeraient le prix.
Après la mort du commandant du corps des parachutistes israéliens, voici cinq jours, après la déconfiture d’Arnoun, l’État hébreu a essuyé hier un coup particulièrement dur au Liban-Sud, avec la mort dans l’explosion d’une charge du chef de l’unité de liaison israélienne au Sud, le général Erez Gerstein. Prétextant par ailleurs la chute de roquettes sur le nord...