Droits de l'homme - Rapport accablant du département d'Etat sur la situation au Liban Washington dénonce les pressions politiques sur la justice

Les divisions entre les dirigeants de l’ArmÈe de libÈration du Kosovo (UCK) ont ÈclatÈ au grand jour alors que les rebelles ont ‡ nouveau ÈtÈ engagÈs jeudi soir dans des combats avec les forces serbes dans le nord de la province. Les membres de la dÈlÈgation des Kosovars ont regagnÈ sans incident Pristina, le chef-lieu de la province, au moment o¼ le reprÈsentant politique de l’UCK, Adem DemaÁi, partisan radical d’une ligne dure, a dÈnoncÈ comme «illÈgitime» l’annonce de la crÈation d’un «gouvernement provisoire». AccusÈ par M. DemaÁi avec les autres membres de la dÈlÈgation «d’avoir fait un fiasco aux pourparlers de Rambouillet», Veton Surroi, un influent patron de presse, a rÈpliquÈ que «M. DemaÁi n’est qu’un habitant parmi deux millions d’habitants du Kosovo». L’UCK, estime un diplomate occidental qui a requis l’anonymat, actuellement en voie de transformation, «hÈsite entre devenir un mouvement politique ou demeurer une armÈe». Sur le terrain, la police serbe et l’armÈe fÈdÈrale yougoslave ont tirÈ hier sur des positions tenues par les rebelles de l’UCK dans le nord de la province. Des policiers ont ouvert le feu ‡ l’arme automatique sur le village de Bukos (Nord). «Ils ont ÈtÈ rejoints par des chars de l’armÈe qui ont tirÈ ‡ une cadence de cinq coups par minute». On ignore si les affrontements ont fait des victimes.