Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Polémique Vives réactions aux propos de Murr sur la sécurité politique

Les propos du ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, sur «la sécurité politique», sujet qui aurait été évoqué lors de la réunion du Conseil central de sécurité, mercredi, a suscité de vives réactions dans les différents milieux. Le député Akram Chéhayeb, membre du Parti socialiste progressiste (PSP), a fait part de ses craintes que «les propos de M. Murr dissimulent une intention de porter atteinte à la démocratie et aux libertés politiques et sociales». Dans une déclaration à la presse hier le député d’Aley a indiqué que le Liban n’a pas de raison d’être sans démocratie. «Après la bévue des fonds municipaux (…), voilà que M. Murr opère une nouvelle fuite en avant, a dit M. Chéhayeb. Nous mettons en garde contre toute tentative visant à porter atteinte aux libertés politiques et sociales qui constituent l’ossature du système libanais. Le Liban n’a pas de raison d’être sans démocratie et sans liberté». Le député Béchara Merhej, ancien ministre de l’Intérieur, s’est déclaré «surpris par les propos faisant état d’une faille au niveau de la sécurité politique». «Ces paroles dénotent plutôt une confusion dans l’action du gouvernement, à croire que le Cabinet veut faire assumer aux gens la responsabilité de l’existence de cette faille, a-t-il ajouté. C’est le gouvernement qui est responsable de cette confusion, parce qu’il évoque avec la population des dossiers qui devraient être examinés en Conseil des ministres et examine en Conseil des ministres des sujets qui devraient être en fait discutés publiquement devant les gens». Le député Jamil Chammas a pour sa part demandé des explications au ministre Murr. «Il n’est pas permis que les propos du ministre soient entourés d’un flou. Il faudrait peut-être qu’il explique aux journalistes et à la population la signification du concept de sécurité politique», a-t-il dit. Le PSP a de son côté publié un communiqué très virulent contre M. Murr, le qualifiant de “sultan du mandat”. «Est-ce que la volonté de bâtir l’État des institutions et du droit passe par le fait de charger le Conseil central de sécurité de surveiller l’action politique dans le pays, de définir ses limites et de fixer des lignes rouges ?», s’interroge le PSP.
Les propos du ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, sur «la sécurité politique», sujet qui aurait été évoqué lors de la réunion du Conseil central de sécurité, mercredi, a suscité de vives réactions dans les différents milieux. Le député Akram Chéhayeb, membre du Parti socialiste progressiste (PSP), a fait part de ses craintes que «les propos de M. Murr...