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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Bkerké - Entretien prolongé entre Sfeir et le chef du PNL Chamoun : quid de la réforme judiciaire ?(photo)

Le chef du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun a estimé hier que si le gouvernement «rectifiait les erreurs» qui ont été commises dans le cadre de ses mesures administratives, il serait encore possible de déboucher sur «des résultats positifs» sur le plan de la réforme. M. Chamoun s’exprimait dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien à Bkerké avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. «Je l’ai dit à plusieurs reprises que des erreurs ont été commises. La réforme administrative n’a pas été engagée de manière opportune, dans la mesure où certains fonctionnaires ont été écartés sans qu’il ait été nécessaire de les écarter, alors que d’autres ont été introduits dans la fonction publique, également sans qu’il ait été urgent de le faire», a-t-il souligné. Estimant que les propos tenus par le chef du gouvernement Sélim Hoss dans son communiqué étaient «clairs», il a fait valoir que «si les erreurs étaient rectifiées, il y a toujours une possibilité de déboucher sur un résultat positif». «Naturellement, a ajouté le chef du PNL, nous ne nous attendons pas à des miracles. Tout ce que nous espérons, c’est une bonne réforme administrative, un arrêt du gaspillage et de la corruption, et surtout une réforme judiciaire. Nous n’attendons rien de plus du pouvoir actuel». Interrogé sur les attaques répétées du chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt, M. Chamoun a répondu que M. Joumblatt était son «ami», mais que néanmoins il critiquait ses déclarations et considérait qu’elles contribuaient à un «raidissement» entre les communautés. «Je lui ai souvent parlé à ce sujet et je le répète aujourd’hui: s’il se calmait un peu, ce serait mieux pour lui et pour tout le monde», a-t-il dit. En réponse à une question sur l’opposition actuelle au gouvernement, M. Chamoun a estimé qu’«une partie» de cette opposition «poursuit des objectifs personnels, ce qui est inacceptable». «L’opposition est nécessaire, mais il faut qu’elle soit constructive, et non pas tout simplement se réduire à une logique du genre “levez-vous que je m’installe à votre place”», a-t-il dit. Par ailleurs, interrogé sur la question des populations déplacées, M. Chamoun a déploré que le règlement de ce dossier ne soit pas encore achevé, soulignant que «tant que ce dossier ne sera pas clos, il n’y aura pas de véritable réconciliation nationale». Il s’est prononcé à cet égard en faveur d’une surtaxe «réduite» sur l’essence qui pourrait contribuer au financement du retour des familles déplacées, «à l’instar de ce qui a été fait après le séisme» de 1956.
Le chef du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun a estimé hier que si le gouvernement «rectifiait les erreurs» qui ont été commises dans le cadre de ses mesures administratives, il serait encore possible de déboucher sur «des résultats positifs» sur le plan de la réforme. M. Chamoun s’exprimait dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien à Bkerké...