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Actualités - CHRONOLOGIE

Syndicats - Abou Rizk a été reçu par Hoss La CGTL veut réduire les impôts sur les premières tranches de salaires

Anticipant sur la physionomie du nouveau budget, la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL) a demandé samedi au gouvernement de ne pas fixer de nouveaux impôts et taxes pour les catégories sociales à revenus limités. La CGTL a également présenté au ministre des Finances, M. Georges Corm, un projet d’amendement de la loi sur l’impôt direct destiné à élargir la tranche des salaires sujette à l’impôt minimum (2 %) . C’est le président de la CGTL, M. Élias Abou Rizk, qui a présenté le projet d’amendement à M. Corm. L’échelle des salaires imposables proposée par les syndicats se présente comme suit : – 2 % sur les rentrées imposables ne dépassant pas 7,5 millions de LL. – 4 % sur les rentrées imposables situées entre 7,5 et 20 millions de LL. – 6 % sur les rentrées imposables situées entre 20 et 30 millions de LL. – 8 % sur les rentrées imposables situées au-dessus de 30 millions de L.L. – 10 % sur les rentrées imposables situées au-dessus de 100 millions de LL. L’un des motifs avancés par la CGTL pour cet amendement est le fait que l’échelle actuelle des tranches de salaires imposables date de 1994 et que l’inflation enregistrée depuis cette date se situe autour de 40/45 %. Impôt progressif sur le revenu Par ailleurs, la CGTL s’est résolument déclarée en faveur d’une révision de la fiscalité des sociétés et de l’instauration d’un impôt progressif sur les revenus. M. Abou Rizk a jugé que l’impôt maximum de 10 % instauré dans l’intention d’attirer les investisseurs n’a eu que très peu d’effet sur le volume des investissements depuis six ans et a plutôt servi les intérêts de quelques grands capitalistes. M. Rizk a enfin demandé que «des comptes soient demandés à tous ceux qui ont profité de certains développements touchant aux finances publiques». Le président de la CGTL a fait particulièrement allusion aux investisseurs qui ont été incités à vendre leurs dollars alors qu’il valait 2 500 LL, puis à investir leurs livres en bons du Trésor, à des taux variant entre 30 et 40 %, ce qui leur a permis en deux ou trois ans de faire des profits de 300 %, un phénomène qui a saigné à blanc le Trésor.
Anticipant sur la physionomie du nouveau budget, la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL) a demandé samedi au gouvernement de ne pas fixer de nouveaux impôts et taxes pour les catégories sociales à revenus limités. La CGTL a également présenté au ministre des Finances, M. Georges Corm, un projet d’amendement de la loi sur l’impôt direct destiné à...