Concert - Les soirées jazzy du théâtre Monnot Quatuor Karika, une musique au feeling (photo)

Dans le cadre des soirées jazzy du théâtre Monnot, la maison de production EAC (Experimental art concept) a présenté le groupe Karika. Karika, c’est quatre copains qui se réunissent depuis septembre 97, autour de l’envie de jouer du jazz. Kabalan Samaha, compositeur et guitariste; Nicolas Weinberg, saxo; Ramzi Khattar, percussions; et André Ségone, basse. Le concert qu’ils ont donné est déjà sur CD. Et comprend neuf morceaux dont Klara, Rituel, Souvenirs d’une chambre à coucher, Terra Cotta, Stroubia, Orixa. Sur une douce musique bien balancée, les notes semblent pouvoir s’égrener jusqu’à l’infini. Le fait d’enregistrer ces compositions interprétées de nombreuses fois en concert «nous oblige à passer à un stade plus sérieux. À aller plus loin dans le travail musical». Les Karika ont en plus d’une technique commune, «une même façon de voir la vie», explique Nicolas Weinberg. «Nous avons une façon de travailler amusante. Nous sortons ensemble, nous passons des journées à la plage ou en vadrouille en compagnie les uns des autres. Et puis il y a le travail». Kabalan Samaha est le fondateur de Karika. Graphiste de formation, il travaille comme indépendant dans l’illustration. Et consacre de plus en plus de temps à son hobby, la musique. Il dit définir les thèmes de base des compositions, «mais nous travaillons tous ensemble à développer ces thèmes. D’ailleurs, Karika veut dire cercle en hongrois», souligne-t-il. La musique de ce quatuor «c’est un mélange de plusieurs musiques : un feeling de jazz, un peu de musique ethnique, un zeste de musique arabe», précise Kabalan Samaha. «Un peu rock, aussi, pour la provoc…» C’est peut-être le secret de leur succès…