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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Jordanie - Deuil en hommage au roi Hussein Pas de raison précise à l'absence de Lahoud aux obsèques, selon une source officielle (photo)

Le Liban était représenté hier par le vice-président du Conseil Michel Murr aux funérailles du roi Hussein de Jordanie. Pourquoi le chef de l’État ne s’est-il pas lui-même rendu à Amman, comme tant de ses homologues arabes ou du reste du monde ? À cette question, une source officielle a répondu qu’«il n’y avait aucune raison précise». La même source a toutefois ajouté que le Liban entretenait de «bonnes relations avec le peuple jordanien». Elle a souligné aussi que le pays observe un deuil de trois jours en hommage au souverain défunt. De fait, les drapeaux ont été mis en berne et les médias audiovisuels ne diffusent que des versets du Coran et de la musique classique. La source officielle rappelle enfin que les autorités ont délégué le vice-Premier ministre Murr en Jordanie, en l’absence du président Sélim Hoss en visite en Arabie séoudite. M. Murr est rentré dans l’après-midi à Beyrouth. Les reproches de Moukheiber Le chef du Rassemblement pour la République, M. Albert Moukheiber, s’est demandé pour sa part quelles sont les raisons qui ont incité le président Émile Lahoud à ne pas se rendre à Amman pour assister aux funérailles du souverain hachémite alors que de nombreux chefs d’État du monde entier y sont allés. M. Moukheiber a déclaré à ce sujet : «Le pays doit énormément au roi défunt qui s’est tant préoccupé du Liban pendant de longues années. Comment se fait-il donc que le président de la République ne partage pas la douleur de la Jordanie-sœur ?», s’est-il encore demandé. Le chef du Parti national libéral, M. Dory Chamoun, a été la première personnalité libanaise à se rendre en Jordanie, accompagné des membres de sa famille. Par ailleurs, le président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry, et le patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, ont adressé des télégrammes de condoléances au roi Abdallah et à la famille régnante. Les condoléances Le chef du Législatif s’est également rendu au siège de l’ambassade de Jordanie, à Baabda, pour présenter ses condoléances à l’ambassadeur Ammar el-Hammoud. À l’issue de la visite, M. Berry a affirmé que le roi Hussein a réussi à préserver la stabilité de son royaume et à lui assurer l’immunité. «Mais, à mon avis, il y a quelque chose de plus important : il a réussi à faire échec au complot de l’instauration d’une patrie de rechange» (pour les Palestiniens), a-t-il dit. Nombreuses sont les personnalités politiques et diplomatiques qui ont défilé pendant toute la journée à l’ambassade jordanienne inscrivant parfois quelques mots de condoléances sur le registre ouvert pour la circonstance par la chancellerie. Ont ainsi présenté leurs condoléances à M. el-Hammoud : les présidents Élias Hraoui, Amine el-Hafez et Rachid el-Solh; les députés Robert Ghanem, Tammam Salam, Pierre Daccache, Antoine Haddad, Hassan Alawiyé, Marwan Hamadé, Marwan Farès, l’ancien ministre Michel Eddé, le président de la Ligue maronite, M. Pierre Hélou, et de nombreux ambassadeurs.
Le Liban était représenté hier par le vice-président du Conseil Michel Murr aux funérailles du roi Hussein de Jordanie. Pourquoi le chef de l’État ne s’est-il pas lui-même rendu à Amman, comme tant de ses homologues arabes ou du reste du monde ? À cette question, une source officielle a répondu qu’«il n’y avait aucune raison précise». La même source a toutefois...