Farès, Kanso et Pakradouni à une table ronde sur le rôle syrien

Au cours d’une table ronde organisée samedi par la radio Voix du Liban à l’occasion du référendum sur la reconduction du mandat du président syrien Hafez Assad, les députés Marwan Farès et Assem Kanso ainsi que le vice-président du parti Kataëb Karim Pakradouni ont rendu un vibrant hommage à ses «réalisations historiques» sur le double plan local et régional. Le député Marwan Farès a mis en relief les qualités dont jouit le président Assad, dont la patience et le bon usage du facteur temps, et imputé l’opposition à la présence syrienne au Liban au «manque de compréhension profonde du projet syrien qui ne vise pas l’annexion du Liban mais la lutte contre l’impérialisme qui a séparé ce pays de la Syrie». De son côté, M. Pakradouni a affirmé que le mouvement de réforme adopté par le président Assad avait eu pour cause «l’impasse dans laquelle se débattait la Syrie du fait de son isolement total, ainsi que la crise politico-économique au sein de l’armée et de la société syriennes». Sur les relations libano-syriennes, M. Pakradouni a considéré que le président syrien avait mis au point une équation très claire «revenant à une reconnaissance syrienne des particularités du Liban contre la reconnaissance, de la part du Liban, de l’existence d’une relation privilégiée avec la Syrie». Pour M. Kanso, «le président Assad a fait preuve d’une politique qui est demeurée inchangée avant et après le mouvement de réforme, et qui peut se résumer ainsi : sur le plan extérieur, il a toujours réclamé l’application de la résolution 242 et, sur le plan intérieur, il a œuvré en vue d’une ouverture du parti Baas sur le peuple».