Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Aoun reproche au Pouvoir de s'en prendre à la proie la plus facile
le 06 février 1999 à 00h00
Le général Michel Aoun a renouvelé ses critiques à l’encontre du Pouvoir, lui reprochant de s’être attaqué «à la proie la plus facile», en l’occurrence les fonctionnaires, et d’«éviter de faire face aux véritables crises». Dans son message hebdomadaire sur Internet, le général Aoun a rappelé la fable de La Fontaine, «Les animaux malades de la peste», qui avaient épargné les plus féroces parmi les animaux de la jungle pour ne s’en prendre, qu’à l’âne, afin de calmer la colère des dieux. «Cette histoire, a-t-il déclaré, me rappelle la réforme entreprise par l’État qui pardonne au lion (en allusion au président syrien) d’avoir englouti le Liban et aux éléphants de continuer de détruire son environnement et ses villages». Le général Aoun a ensuite noté que les «voleurs paradent en toute liberté dans les rues» avant d’accuser le Pouvoir de «réprimer les libertés, d’oublier les conséquences pour le Liban du décret de naturalisation, d’ignorer la crise économique dont il n’ose pas révéler les causes et d’éviter de faire face aux véritables crises». Selon lui, l’État «s’est contenté de s’en prendre à l’âne qui a osé paître dans le champ de blé lorsqu’il avait eu faim», en allusion au processus de réforme administrative. L’ancien chef du gouvernement de militaires a jugé nécessaire que les personnes corrompues soient sanctionnées, estimant toutefois qu’un tel dossier doit être confié à la justice et ne pas faire l’objet d’un programme gouvernemental.
Le général Michel Aoun a renouvelé ses critiques à l’encontre du Pouvoir, lui reprochant de s’être attaqué «à la proie la plus facile», en l’occurrence les fonctionnaires, et d’«éviter de faire face aux véritables crises». Dans son message hebdomadaire sur Internet, le général Aoun a rappelé la fable de La Fontaine, «Les animaux malades de la peste», qui...
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