Grand-théâtre Le retour des feux de la rampe

Grâce à la volonté de la Fondation Nadia Tuéni et de la Mission culturelle française, Nabil el-Azan a pu mettre en scène Chagrin d’amour, la première pièce inédite de Georges Schéhadé, sur les planches du Grand Théâtre de Beyrouth. Ce lieu de mémoire, pièce maîtresse du patrimoine culturel de la capitale, va rouvrir ses grandes portes en fer forgé pour trois représentations, dès ce soir 20h30. Le public pourra (re-) découvrir une salle à un étage, encadrée de baignoires aux couleurs pastel pas tout à fait passées, et donnant sur une scène surélevée, bordée d’une fosse d’un bleu de piscine. Le Grand Théâtre de Beyrouth sort de l’oubli et des gravats. Il faut simplement lui pardonner une très forte humidité...