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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Berry : les quatre mois à venir seront déterminants

Le président de l’Assemblée nationale, Nabih Berry, a estimé que les Arabes, et plus particulièrement le Liban et la Syrie, ont intérêt à voir la paix s’instaurer au Moyen-Orient, surtout que la conjoncture internationale y est favorable. Pour lui, cette paix doit nécessairement être «équilibrée, globale et équitable». M. Berry, qui s’adressait à l’assistance lors de l’inauguration, samedi dernier, de l’école secondaire de Chhour, au Liban-Sud, a assuré que «nous nous trouvons à la veille de la période la plus dangereuse de l’histoire du Moyen-Orient, du Liban, et surtout du Liban-Sud. Ce qui se passe actuellement n’est, en fait, que la poursuite des guerres israéliennes permanentes contre le Liban, sous forme d’une task force aérienne semant la mort et la destruction». M. Berry a ensuite rappelé, qu’à l’occasion d’une réunion de la fédération des parlementaires arabes tenue à Damas en juin dernier, il avait exprimé doutes et craintes suite à l’élection de M. Barak à la tête du gouvernement israélien, au risque de sembler être à contre-courant de l’optimisme qui prévalait alors. Répétant ce qu’il avait «déjà affirmé à Varsovie et à Sofia», le chef du Législatif a indiqué que «la conjoncture internationale est actuellement favorable à l’instauration de la paix au Moyen-Orient. Tous les pays arabes, le Liban et la Syrie en tête, ont intérêt à voir régner cette paix. Mais la paix ne peut se réaliser de manière unilatérale et aux dépens de l’une des parties en présence. Il est essentiel que cette paix soit équilibrée, globale et équitable. En réalité, tout semble indiquer qu’Israël attend l’approche des élections américaines pour exercer un chantage sur les éventuels candidats dans le dessein d’obtenir l’appui des États-Unis, ainsi qu’un surplus d’armes et d’assistance financière. Ceci explique la poursuite de la politique d’implantation de colonies, la judaïsation de Jérusalem, les allusions quant à l’importance d’un retrait éventuel du Golan, l’intensification des agressions contre le Liban et les atermoiements de la politique israélienne». «De toute manière, les trois ou quatre mois à venir seront déterminants pour la crédibilité de Barak. Si Israël désire réellement la paix, la reprise des négociations sur base du double volet libano-syrien ne requiert qu’une double annonce : celle de la décision de se conformer aux termes de la résolution 425 et d’un retrait aux frontières du 4 juin 1967 sur le front du Golan», a conclu M. Berry.
Le président de l’Assemblée nationale, Nabih Berry, a estimé que les Arabes, et plus particulièrement le Liban et la Syrie, ont intérêt à voir la paix s’instaurer au Moyen-Orient, surtout que la conjoncture internationale y est favorable. Pour lui, cette paix doit nécessairement être «équilibrée, globale et équitable». M. Berry, qui s’adressait à l’assistance...