Communautés - L'Assemblée des patriarches catholiques a clôturé samedi ses travaux Les résolutions oecuméniques en bonne voie d'application

C’est sous le signe de la coopération et de l’œcuménisme que s’est déroulée la neuvième session ordinaire de l’Assemblée des patriarches catholiques d’Orient du 3 au 6 novembre, au siège du patriarcat maronite, à Bkerké. Le secrétaire général de l’Assemblée, le père Khalil Alouane, a donné lecture du communiqué final de l’Assemblée. Parmi les principales décisions prises par les prélats, l’inauguration du jubilé de l’an 2000 par une prière commune que réciteront toutes les Églises du Liban le 24 décembre prochain. Le communiqué ajoute : «La réunion s’est tenue dans un climat fraternel, emprunt d’une volonté profonde de prendre toutes les mesures nécessaires au développement de la collaboration entre l’ensemble des Églises, et à tous les niveaux (évêques, prêtres et fidèles). Une telle démarche implique la réactivation des commissions œcuméniques qui doivent assumer leurs responsabilités dans ce domaine», ont indiqué les patriarches catholiques. Par ailleurs, comme d’habitude, dans ce genre de sessions, la première journée a été consacrée à une rencontre catholico-orthodoxe à laquelle a notamment participé le patriarche grec-orthodoxe, Mgr Ignace IV Hazim. À l’occasion de cette réunion, les personnes présentes ont procédé à une évaluation du processus d’application des résolutions prises lors de la session précédente, concernant en particulier les mariages mixtes et le catéchisme commun. Selon le communiqué, dignitaires catholiques et orthodoxes ont constaté que «ces résolutions sont en bonne voie d’exécution. L’application requiert toutefois encore plus d’initiatives afin que ces résolutions deviennent une réalité constante commune à tous les diocèses et à toutes les paroisses», ont souligné les patriarches présents. L’Assemblée a enfin passé en revue la situation des sociétés dans lesquelles vivent les prélats, «avec leurs espoirs, leurs aspirations et leurs difficultés». Les patriarches ont insisté dans ce cadre sur leur détermination à «participer activement à la vie de leurs peuples (…) pour que leurs Églises constituent un ferment de paix, d’espoir, de développement, de rapprochement, de pardon et de réconciliation dans leurs pays respectifs».