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Actualités - CHRONOLOGIE

Tchétchénie - Washington accuse Moscou de violer la Convention de Genève Bassaïev menace les russes : le pire est à venir

Tandis que les forces russes continuaient hier de bombarder Grozny, le chef de guerre tchétchène Chamil Bassaïev a prévenu Moscou que «le pire était à venir». Bassaïev, accusé d’être le responsable des attentats à la bombe qui ont endeuillé la Russie cet été, affirme que «les véritables batailles n’ont pas encore commencé». «Les plaines, quelques rares espaces ouverts, c’est tout ce qui reste aux Russes», ajoute-t-il en désignant la partie nord de la Tchétchénie que les forces fédérales occupent depuis les premiers jours de leur intervention dans la petite république séparatiste. «Ce sont des espaces où nous ne pouvons pas nous organiser pour les contrer, parce qu’ils ont trop d’équipements blindés», a-t-il expliqué. Cependant l’avancée des forces fédérales, qui occupent désormais les hauteurs dominant Grozny, la capitale tchétchène, et encerclent la deuxième ville de la république, Goudermes, a provoqué un véritable exode des populations civiles. À ce propos, Washington a accusé hier Moscou de violer la convention de Genève dans sa manière de conduire une guerre qui fait fi de la sécurité des civils innocents. Quelque 200 000 Tchétchènes se sont réfugiés en Ingouchie et plusieurs milliers d’autres attendaient toujours hier à la frontière, espérant pouvoir emprunter l’étroit «corridor humanitaire» que les autorités russes ouvrent par intermittence depuis une semaine.
Tandis que les forces russes continuaient hier de bombarder Grozny, le chef de guerre tchétchène Chamil Bassaïev a prévenu Moscou que «le pire était à venir». Bassaïev, accusé d’être le responsable des attentats à la bombe qui ont endeuillé la Russie cet été, affirme que «les véritables batailles n’ont pas encore commencé». «Les plaines, quelques rares espaces...