Cinéma Mikhalkov, tsar de Cannes (photo)

C’est par le défilé habituel de célébrités sur les fameuses marches du Palais des festivals que s’est ouvert hier soir le 52e Festival international du film de Cannes, donnant le coup d’envoi à douze jours de projections et de festivités. Faye Dunaway, invitée d’honneur, a failli voler la vedette à Nikita Mikhalkov et à l’équipe de son film, Le Barbier de Sibérie, projeté en ouverture, hors compétition. Comme chaque année, c’est le ballet de nombreuses stars, petites et grandes, qui a pris le pas sur la cérémonie d’ouverture elle-même, sobrement présentée par l’actrice anglaise Kristin Scott-Thomas. Premiers à ouvrir le bal des visages connus, une brochette de comédiens français, Jacques Gamblin, Pierre Richard ou encore le jeune Guillaume Canet qui a terminé récemment le tournage en Thaïlande de The Beach, le film très attendu de Danny Boyle avec Leonardo DiCaprio. L’autre vedette française de ce film, Virginie Ledoyen, attendra la queue du défilé pour apparaître, nombril à l’air, en compagnie de l’actrice chinoise Gong Li et du mannequin français Laetitia Casta, qui a fait ses premiers pas récemment au cinéma dans la superproduction française Astérix. Sa consœur Adriana Karembeu, dont la robe blanche évoquait forcément celle de Marylin dans The Seven Years Itch, a fait tournoyer interminablement ses jupes pour le plaisir de photographes goguenards. La courte cérémonie s’est ouverte par un hommage filmé à Stanley Kubrick, décédé en mars dernier et dont nombreux regrettent l’absence à Cannes de son œuvre posthume Eyes Wide Shut. C’est à Faye Dunaway qu’est revenu l’honneur de déclarer ouvert ce dernier festival avant l’an 2000, en version bilingue français-anglais entrecoupée par la version russe du tsar de la soirée, Nikita Mikhalkov.