Une étoile sur ma route ...

Nous reproduisons quelques réflexions sur les handicapés. Elles méritent un arrêt. Et leurs auteurs sont conscients de la souffrance inscrite dans leur corps et leur cœur… l «C’est le moment de réfléchir avec notre tête, avec notre cœur et ce secret instinct qui nous pousse à vivre sans savoir pourquoi. Quand on retrouve un peu de paix, on découvre ce que nous projetons sur ces enfants : la perte de l’espoir – bien légitime – d’une vie aux difficultés seulement ordinaires, notre peur des destins d’exception quand ils sont marqués au feu de la souffrance, toutes nos peurs de pauvre animal qui se hérisse et se cabre à l’idée d’affronter l’innommable. On oublie que pour être simplement humain, il faut aider la vie à s’épanouir, sans témérité et sans lâcheté». (Jeanine Chanteur) l «-Tante, dis-moi quelque chose, j’ai peur parce qu’il fait si noir — À quoi cela te servirait-il puisque tu ne peux pas me voir ? — Ça ne fait rien : du moment que quelqu’un parle il fait clair».(S. Freud) l « Oui, à toi l’ enfant, Qui vit au pays que je ne connais pas, Toi qui entres dans mon dedans Qui ne te contient pas, …Toi qui me faits rêver Et pourtant ne rêve pas. (Marily Ober) l « Non, je ne suis pas des pieds qui ne marchent pas, un foie qui ne fonctionne pas, un QI inférieur à la normale. Non, je n’ai pas besoin de votre pitié et de votre curiosité. Je suis une personne à part égale qui a le droit à la vie et qui ne demande qu’à être respectée dans ma différence».