Droit pénal Barsoumian absent aux obsèques de sa mère

«Pourquoi a-t-on empêché l’ancien ministre de l’Industrie, Chahé Barsoumian, d’assister aux funérailles de sa mère ?», s’est interrogé hier le député Abraham Deddeyan et «pourquoi a-t-on empêché l’ancien directeur des Antiquités, Camille Asmar, d’assister lui aussi à l’enterrement de sa mère ?», a-t-il ajouté. Le député arménien a estimé que «la loi, création de l’homme, était au service de l’homme et pas le contraire». Rappelons que M. Barsoumian, incarcéré pour détournement de fonds au ministère de l’Industrie, n’a pu assister aux obsèques de sa mère, Marie Vahran Barsoumian, décédée voici quelques jours. Sur un autre plan, les recommandations de la commission pour les libertés relevant de l’Ordre des avocats ont été débattues hier en présence du chanteur Marcel Khalifé, de ses avocats et du bâtonnier Antoine Klimos. La commission a estimé que les droits et les libertés étaient déterminés par la Constitution et que le fait reproché au musicien libanais ne tombait pas sous le coup de la loi 474 du code pénal qui traite de l’avilissement des symboles religieux. «Nous voulons donner à l’affaire toute son ampleur afin d’arriver à un résultat bien précis, loin des exploitations à des fins politiques, idéologiques et religieuses», a affirmé M. Klimos.