Opposition Le CNL réclame l'application de la résolution 520 du Conseil de sécurité

Les membres de l’assemblée générale et de la commission politique du Courant national libre (CNL) se sont réunis les 16 et 17 octobre courant à Paris sous la présidence de l’ancien chef du gouvernement le général Michel Aoun en présence des généraux Issam Abou-Jamra et Edgar Maalouf et du commandant Fayez Karam, responsable de l’information. La réunion a été consacrée à l’étude du processus de paix au Moyen-Orient, ainsi qu’à celle des données sur un éventuel retrait israélien du Liban-Sud, avant le 7 juillet prochain. Un communiqué devait être publié à l’issue de la réunion, assurant qu’à travers l’imminence de son retrait, Israël se trouve en mesure de «dissocier à tout moment la simultanéité du double volet libano-syrien fictif, entraînant de nouvelles échéances auquel le Liban se doit de faire face». «Il est donc de notre devoir d’assurer que la véritable simultanéité consiste à appliquer les résolutions 425 et 426 du Conseil de sécurité et de mettre en garde contre tout vide sécuritaire qui pourrait résulter du fait du retrait israélien», poursuit le communiqué. Les participants rappellent que «le retrait israélien remet sur le tapis l’application de la résolution 520 du Conseil de sécurité et donc le sujet du retrait syrien de toutes les régions libanaises, afin que le Liban recouvre sa souveraineté, sa liberté et son indépendance». Au niveau de l’émigration, le communiqué cite des «statistiques officielles selon lesquelles plus de 820 mille Libanais ont quitté le pays depuis 1991. Si la guerre a éloigné des Libanais de leur pays, la fausse paix imposée par les accords de Taëf a fait fuir le reste. Le plus dangereux est que, alors que des centaines de milliers de Libanais se voyaient contraints de fuir leur pays, les autorités libanaises naturalisaient des centaines de milliers d’étrangers, menaçant ainsi l’équilibre démographique».