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Actualités - CHRONOLOGIE

Pakistan Islamabad mis au ban du Commonwealth

Le Commonwealth a suspendu hier le Pakistan des rangs de l’organisation, le minimum requis en cas de putsch militaire, tout en lui accordant un sursis avant d’envisager des sanctions plus douloureuses qui dépendront des résultats d’une mission imminente à Islamabad. Le Commonwealth, de par ses statuts, n’avait en réalité guère d’autre choix que de bannir le nouveau régime militaire pakistanais de ses prochaines réunions formelles, y compris son sommet prévu en novembre en Afrique du Sud, et de geler son assistance technique. Au grand soulagement d’Islamabad toutefois, la perspective de sanctions économiques – mesure de rétorsion autrement plus redoutée des militaires au pouvoir depuis le 12 octobre – a été provisoirement écartée. Comme les États-Unis et l’Union européenne, l’organisation des ex-colonies de l’Empire semble vouloir donner une chance aux généraux. Si elle a demandé que l’intégrité physique du Premier ministre renversé Nawaz Sharif soit garantie, elle s’est gardée d’exiger son retour au pouvoir. D’ailleurs les militaires ont annoncé la formation, «dans les trois prochains jours», d’un gouvernement de leur cru.
Le Commonwealth a suspendu hier le Pakistan des rangs de l’organisation, le minimum requis en cas de putsch militaire, tout en lui accordant un sursis avant d’envisager des sanctions plus douloureuses qui dépendront des résultats d’une mission imminente à Islamabad. Le Commonwealth, de par ses statuts, n’avait en réalité guère d’autre choix que de bannir le nouveau...