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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-sud - Indications diplomatiques contradictoires Lahd : un retrait unilatéral conduirait à une guerre

Le chef de l’Armée du Liban-Sud (ALS) Antoine Lahd a estimé qu’un retrait israélien du Liban sans accord avec la Syrie conduirait à une guerre. «Je pense qu’un retrait unilatéral des troupes israéliennes conduirait à une guerre dans la région», a déclaré le général Lahd à la deuxième chaîne de télévision israélienne. «Si Israël se retire unilatéralement, le Hezbollah et les autres groupes hostiles à la paix intensifieraient leurs attaques et ce serait la guerre, peut-être un conflit limité, mais je suis certain qu’il y aurait une guerre», a-t-il ajouté. Selon le général Lahd, le Hezbollah n’est pas intéressé par un retrait israélien mais veut torpiller le processus de paix. «L’objectif des terroristes du Hezbollah n’est pas de pousser les forces israéliennes à se retirer mais de torpiller le processus de paix», a-t-il affirmé. Le général Lahd n’a pas exclu de voir certains de ses miliciens rejoindre le Hezbollah en cas de retrait unilatéral d’Israël. «C’est possible», a-t-il dit. À Beyrouth entre-temps, notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhan, citant des sources proches du ministère libanais des Affaires étrangères, assure que rien ne permet de conclure à l’éventualité d’un retrait partiel israélien de la région de Hasbaya. Des consultations diplomatiques ont montré que ni Washington ni Paris ne sont au courant d’un pareil retrait. Bien au contraire, tout semble indiquer que le commandement militaire israélien qui s’est réuni, il y a deux semaines, à la demande du Premier ministre Ehud Barak, a commencé à mettre au point plusieurs tactiques en vue d’un retrait global des régions occupées au Liban-Sud. Selon des rapports diplomatiques, ce retrait s’opérerait en décembre prochain, au milieu d’un état d’alerte des forces armées israéliennes, et ne devrait pas prendre plus de six jours. D’autres informations indiquent qu’en cas de retrait partiel de la région de Hasbaya, la sécurité serait prise en charge par les FSI et le contingent indien de la Finul. De toute manière, assurent les rapports, cette question continue d’être entourée du secret le plus absolu, bien que M. Barak ait officiellement annoncé un retrait avant de 7 juillet 2000. Mais ce délai pourrait bien changer du fait d’éventuelles complications internes israéliennes, surtout qu’il est devenu évident que M. Barak use de la présence de son armée au Liban-Sud comme d’une véritable carte destinée à faire pression sur la Syrie. Quoi qu’il en soit, et après une étude approfondie de toutes les données du problème, le commandement militaire israélien aurait déconseillé tout retrait unilatéral du Liban-Sud de crainte de voir la Résistance libanaise infliger de plus grandes pertes aux soldats israéliens durant l’opération de repli, ce qui pourrait se répercuter négativement sur le gouvernement et surtout sur son chef Ehud Barak.
Le chef de l’Armée du Liban-Sud (ALS) Antoine Lahd a estimé qu’un retrait israélien du Liban sans accord avec la Syrie conduirait à une guerre. «Je pense qu’un retrait unilatéral des troupes israéliennes conduirait à une guerre dans la région», a déclaré le général Lahd à la deuxième chaîne de télévision israélienne. «Si Israël se retire unilatéralement,...