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Actualités - INTERVIEWS

Chamoun : je suis toujours opposant

Dans une interview accordée hier à la LBCI, le chef du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun a affirmé que, malgré ses visites au palais de Baabda, il demeurait dans l’opposition, le régime n’ayant pas, jusqu’à présent, rempli toutes ses promesses. Pour M. Chamoun, l’actuel régime possède des aspects positifs et d’autres négatifs. Le côté positif, selon lui, réside dans le fait «qu’il nous a débarrassés de la troïka et qu’il a formé un gouvernement composé de personnes intègres et efficaces qui ont, malheureusement, eu à subir le lourd héritage des gouvernements précédents». Le côté négatif, d’après M. Chamoun, consiste dans la présence, au sein du gouvernement, de certains ministres «qui ont été imposés et qui ne sont présents que pour servir leurs intérêts personnels». Autre côté négatif : l’échec dans l’instauration de l’État de droit promis. M. Chamoun a dit craindre la militarisation du régime, tout en admettant qu’il était normal pour un président de s’entourer d’amis et de compagnons issus du même milieu que lui. Prié de donner son avis sur les élections de 1957 organisées sous le mandat de son père, feu le président Camille Chamoun, il a réfuté les accusations de fraude et rétorqué que les dernières législatives organisées lors du mandat Hraoui étaient «taillées sur mesure pour des personnes non représentatives de leur électorat et se sont déroulées en présence de deux armées étrangères sur le territoire libanais». Commentant les événements survenus au Liban en 1958, M. Chamoun en a rejeté la responsabilité sur l’Égypte de Gamal Abdel-Nasser qui, à l’époque, cherchait à annexer le Liban à l’ex-République arabe unie. Interrogé, par ailleurs, sur l’affaire de l’assassinat de son frère Dany et sur les raisons de l’ouverture de ce dossier dans le contexte de l’offensive du régime Hraoui contre les Forces libanaises, le leader du PNL a déclaré : «Indépendamment du fait que M. Geagea soit responsable ou non de cette affaire, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur les raisons pour lesquelles ce dossier est resté gelé pendant trois ans. Même si M. Geagea était responsable dès le premier jour, pourquoi ont-ils attendu trois ans avant d’ouvrir le dossier?» En réponse à une question sur les causes de la marginalisation des principaux leaders chrétiens du pays, M. Chamoun a répondu : «Cela est dû au fait que nous refusons la présence syrienne».
Dans une interview accordée hier à la LBCI, le chef du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun a affirmé que, malgré ses visites au palais de Baabda, il demeurait dans l’opposition, le régime n’ayant pas, jusqu’à présent, rempli toutes ses promesses. Pour M. Chamoun, l’actuel régime possède des aspects positifs et d’autres négatifs. Le côté positif, selon lui,...