Liban-Syrie Aoun évoque la journée du 13 octobre 1990

Dans son message hebdomadaire sur Internet, le général Michel Aoun a rappelé le souvenir du 13 octobre 1990, saluant la mémoire des victimes qui sont tombées durant l’opération militaire qui l’avait évincé. L’ancien chef du gouvernement de militaires a réaffirmé son engagement à «poursuivre le processus de libération du pays des armées étrangères qui ont spolié notre terre, miné notre stabilité, pillé nos ressources et hypothéqué notre pouvoir de décision». Il a accusé Damas d’avoir «tenté d’effacer le souvenir de cette journée (du 13 octobre 1990) de la mémoire des Libanais». Le général Aoun s’en est vivement pris à l’ancien chef de l’État et à l’ancien commandant en chef de l’armée, sans les nommer, leur reprochant vivement d’avoir «gardé le silence sur les crimes commis en dehors du champ de bataille et qui sont dénoncés par les lois libanaises, syriennes et internationales». Le général s’est aussi interrogé sur les raisons pour lesquelles «les forces de la communauté internationale déterrent les tombes en Bosnie et au Kosovo, à la recherche de corps ensevelis ; et s’abstiennent de venir en aide à ceux qui sont enterrés vivants dans des caves sous les prisons syriennes».